2025 : Mes Chroniques Filmographiques
Et rebelote ! Encore une nouvelle liste des films que je voie tout au long de cette année 2025 depuis quelques années (même si un bug depuis la fin de l'année dernière risque de baisser un peu les descriptions et de favoriser heureusement les critiques, j'ai d'ailleurs enfin pu finir celle sur "Le ...
Afficher plus66 films
créée il y a 5 mois · modifiée il y a 2 joursNosferatu, créature des ténèbres (2024)
1 h 09 min. Sortie : 12 décembre 2024 (). Épouvante-Horreur, Fantastique
Film de Gérard Seigneur
Darevenin a mis 7/10.
Annotation :
Vu en ligne le 5 janvier : https://www.youtube.com/watch?v=5ZXAef8SEe8
1er film de l'année et c'est une version française du Nosferatu de Murnau, transposée dans notre pays : l'équivalent de Jonathan Harker est remplacé par un jeune de Tours qui doit vendre une maison à cette terre lointaine et "barbare" qu'on surnomme ... Le Dauphiné !! (La Baronnie à l'époque).
Pour le reste c'est clairement petit budget donc sans grand jeu d'acteur et des anachronismes niveau costumes (même si la musique est pas mal). L'on voit quand même de la ion et on appréciera le côté série B, ou l'incrustation de quelque couleurs dans un film parlant en noir et blanc majoritairement.
Pas sûr néanmoins que cela plaise à ceux qui ont vu la version de Robert Eggers, Murnau ou Herzog (sauf s'ils sont vraiment déçus de la version anglo-saxonne sortie aussi en 2024). D'autant que ça ne fait pas particulièrement peur, c'est plus un film hommage pour les cent ans du film original (cette version tourangelle a été tournée en 2022).
Le film est aussi en version noir & blanc muet, et en version couleurs.
Le Testament du docteur Mabuse (1933)
Das Testament des Dr. Mabuse
2 h 02 min. Sortie : 21 avril 1933 (). Policier, Fantastique
Film de Fritz Lang
Darevenin a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Revu en ligne le 12 janvier (en VOSTFR quoique 1/3 des sous-titres semblent manquants) : https://www.youtube.com/watch?v=u_uTZXFQhzY
(ALERTE SPOILERS)
Un bon policier avec quelques touches de fantastique/épouvante où le commissaire Lohmann et son équipe doit enquêter sur une série de crimes liés au retour du Dr. Mabuse, interné en asile psychiatrique chez le Dr. Baum (lui-même un peu trop fasciné par les œuvres du criminel).
Il s'avère que tout était préparé d'avance, par enregistrements, pour préparer ses méfaits. L'on disait que le film dénonçait les nazis implicitement, ce qui est logique vu que Mabuse reprend le "Il faut faire peur pour régner" attribué à Hitler.
Le film maîtrise bien les transitions et fait peur avec ne serait-ce qu'un peu. Comme quand l'ex-disciple de Lohmann devient fou après avoir été espionné par les sbires du grand M. Ou quand le Dr. Baum lit les notes de Mabuse puis se retrouve face au fantôme de ce dernier au regard hypnotique, sans paupières et au crâne ouvert, pour lui expliquer le comment de l'avènement de son empire absolu du crime et le posséder : https://www.youtube.com/watch?v=n-WnY_ZmT9E
Il faudra l'aide d'un criminel repenti (Thomas Kent) et de sa Lilli pour échapper à son gang et se pièges et enfin poursuivre le Dr. Baum.
Mais Baum/Mabuse finira pris au piège et pris dans la tourmente de la folie à son tour, comme Mabuse en 1921 quand son plan échoua et que ses hommes furent encerclés par la police sans possibilité de s'échapper même par les armes. À la différence que quand Baum se sait démasquer, le Mabuse dans son esprit lui donne l'ordre de se rendre auprès de l'homme de loi du début et d'échanger sa place avec lui pour détruire ses notes et finir à l'asile.
Le Casanova de Fellini (1976)
Il Casanova di Federico Fellini
2 h 34 min. Sortie : 2 mars 1977 (). Comédie dramatique, Biopic
Film de Federico Fellini
Annotation :
Vu en ligne le 15 janvier.
Adaptation libre de l'autobiographie (et portrait à charge) de Giacomo Casanova, inventeur de la loterie et réputé séducteur du 18e siècle.
Alors le film est lui-même souvent critiqué pour être long voire pompeux. Perso, même si je trouve que ce film est davantage beau que bon, j'apprécie toutefois sa démarche de déconstruction de la figure du Casanova séducteur mais au visuel bizarre qui lui donne de la personnalité ;
Casanova a l'air d'être en plastique avec son maquillage, son visage brillant, sa coupe mi-dégarnie mi-touffue à bigoudis. On dirait d'autant plus un automate qu'il fait souvent l'amour en étant excité par un autre automate en forme de coucou sexuel qui fait de la musique.
C'est d'autant plus pertinent qu'il fait l'amour à une femme automate aux 9/10e du film. Et qu'il a eu plus de plaisir avec elle qu'avec de vraies femmes. Parce que sinon, les acteurs miment l'acte sexuel sans enlever leurs pantalons.
Après, on a surtout des déambulations dans des décors qui semblent assez somptueux et détaillés (rien qu'avec la Vénus de Venise pendant la scène du carnaval), mais qui sont parfois probablement bon marché ou présentés comme instants symboliques pour palier certains manques de budget (coucou la mer en sac de poubelles pour représenter aussi Venise).
Et les aventures de Casanova, après son évasion de la prison des Plombs de Venise, c'est surtout lui qui fréquente des charlatans, des ésotéristes, des nobles poudrés et efféminés, et lui qui est malheureux car il n'arrive jamais à se caser avec la femme qu'il veut, et on ne retient de lui que ses supposés prouesses sexuelles alors qu'il a d'autres qualités.
Bref, on retient surtout quatre grandes périodes pour Giacomo dans ce film, mais beaucoup sont marquées par des vagues de popularités et déclins. C'est d'ailleurs le déclin qui le frappe à la fin du film malgré une place de bibliothécaire chez une princesse de Bohème : il est vieux, se plaint de ne pas avoir ses macaronis et les jeunes se moquent de ses poésies (y compris les femmes).
[Suite et complet dans la critique]
Wolf Man (2025)
Wolf Man
1 h 43 min. Sortie : 15 janvier 2025 (). Épouvante-Horreur
Film de Leigh Whannell
Annotation :
Vu le 16 janvier au cinéma.
Présenté comme un "remake" du très célèbre Wolfman de 1941, dans les faits et dans l'exécution ce The Wolf Man de 2025 est un film d'horreur assez banal dans l'ensemble. Si vous recherchez quelque chose de plus épique, le Wolfman de 2010 avec Benicio Del Toro est pour vous.
Disons qu'on nous a vendu un couple qui bat de l'aile avec une mère (Charlotte) qui doit défendre sa fille contre un mari (Blake) devenu un dangereux loup-garou.
Mais finalement, seule la moitié de la phrase précédente est vrai car ledit couple est plutôt sans histoires et sans disputes.
L'horreur est assez consensuelle dans les faits pour un film de loup-garou, en supposant qu'elle ait été édulcorée à cause de la présence de la petite fille qui survit pour ne pas choquer les familles. Même sur la forme de la Bête, vous risquez d'être déçus MAIS on n'a pas de "caniche-garou" comme le disait certaines mauvaises langues.
Le loup-garou est surtout dégarni, avec quelques vagues déformations, dents pointues et poils sur le torse.
Cependant, l'originalité du film est qu'il présente la malédiction du loup-garou plus comme une maladie rongeant la perception des choses : les personnes atteintes voient dans le noir, ce qui déforme les visages des gens, et il y a des visions et bruits parasites qui brouillent leur ouïe. Ce qui donne lieu à des malentendus et diverses affreuses méprises.
Le loup-garou du début est en fait le père chasseur de Blake. Et il a probablement "attaqué" et contaminé ce dernier pour essayer de demander de l'aide. Le père chasseur a d'ailleurs tué Derek en le prenant pour un dangereux intrus vu qu'il avait un fusil à l'épaule (Charlotte avait aussi peur de Derek à cause de ça, ce qui est compréhensible vu qu'il parle bizarrement et n'est pas rassurant), et qu'on était sur ses terres.
Et quand Blake essaye de parler à sa famille, il a été transformé à peine quelques heures après sa morsure et il ne comprend pas pourquoi sa femme brandit des armes contre lui et s'éloigne avec sa fille. Alors que Charlotte et sa fille ne voient qu'une créature griffue avec du sang et de l'écume aux lèvres OU qu'un malade en phase terminale devenu dangereux pour lui-même et les autres et qui demande une euthanasie.
[Suite dans ma critique]
Le Tambour (1979)
Die Blechtrommel
2 h 22 min. Sortie : 19 septembre 1979. Drame, Guerre
Film de Volker Schlöndorff
Annotation :
Vu en VOSTFR le 22 janvier en ligne.
Dès le début raconté par Oscar, tu sens que ça va être une saga tragi-comique familiale dans le contexte de Dantzig entre 1918 et 1945. Rien que la scène avec la grand-mère cachoube (germano-polonaise) Anna Bronski qui fait chauffer ses patates dans le foin et cache l'incendiaire Joseph sous ses jupes annonce la couleur.
On rajoute ensuite une sorte de ménage à trois entre Agnès (fille de Anna), son cousin polonais Jan et Alfred Matzerath (un cuisinier allemand) dans lequel Anna est marié à Alfred mais le trompe dans une relation incestueuse avec son cousin Jan.
Au rocambolesque, on ajoute ensuite la naissance de Oscar qui frise le surnaturel : ce dernier prétend être déjà conscient dans le ventre de sa mère et "s'être fait é pour un nourrisson pour tromper la vigilance [de sa famille]". Ce qui explique pourquoi quand il nait en 1924 sous la promesse de lui offrir un tambour, il est déjà incarné par un David Bennent (âgé de 13 ans à l'époque et aussi de petite taille).
Oscar au final, c'est un peu le Peter Pan de Dantzig : ignorant qui est son père entre Alfred et Jan, voyant les tensions larvaires au sein de la famille divisée entre identités allemandes et polonaises et les relations incestueuses entre Jan et Agnès, Oscar décide à ses 3 ans et après avoir eu son tambour d'arrêter de grandir. On retrouve le côte surnaturel du film quand il se jette dans les escaliers, déjà conscient qu'une certaine blessure peut stopper sa croissance.
[Suite dans ma critique]
The Boxer's Omen (1983)
Mo
1 h 45 min. Sortie : 29 octobre 1983 (Hong Kong). Épouvante-Horreur, Fantastique
Film de Kuei Chih-Hung
Annotation :
Vu en ligne VOST le 28 janvier : https://www.youtube.com/watch?v=Ir-_HtC72p0
Alors là, on dirait Kickboxer de JCVD mais croisé avec des films d’horreur fantastique comme L’Exorciste et Evil Dead mais sauce folklore bouddhiste ! Le réalisateur est hongkongais mais nous transporte en Thaïlande et au Népal pour que notre héros boxeur de Hong Kong devienne moine de Bouddha pour se battre contre un sorcier maléfique qui prie les ténèbres et ne e pas le Soleil.
Je voudrais expliquer mieux, mais je pense qu’il faut être bouddhiste ou asiatique pour comprendre tout ce qu’il se e. Sinon, les effets spéciaux sont très bien mais inégaux (on a des chauves-souris en laine contre des créatures en caoutchouc avec peintures et fluides par exemple) et consistent en la plupart en des bouillies de couleur et du body horror.
Alors que les bouddhistes se protègent avec des rituels symbolisés avec des lumières chaudes et spirituelles (plus de l’animation), les méchants utilisent ce qui ressemble à des recettes de cuisine de l’enfer mélangeant bouillie d’organes et vomi avalé et recraché (ainsi que de la banane et de la crème de pistache, lol).
Sinon, après « The Boxer’s Omen » est surtout prétexte à du tourisme spirituel (la plupart des décors sont, je crois, de vrais temples agrémentés de quelques éléments rajoutés pour rendre ça plus magique), mais on appréciera le côté action/horreur teinté de mythologie et bien barge. Dans le même style, je recommanderai « L’Exorciste chinois 2 » avec Sammo Hung.
L'Abîme (1990)
The Rift
1 h 23 min. Sortie : 9 mars 1990 (États-Unis). Action, Aventure, Épouvante-Horreur
Film de Juan Piquer Simón
Darevenin a mis 6/10.
Annotation :
Vu en ligne le 29 janvier : https://www.youtube.com/watch?v=whBZdoVMFT8
Très similaire à « M.A.L. : Mutant Aquatique en Liberté », copiant Abyss et Alien en milieu aquatique. Également beaucoup plus focalisé sur la vie en sous-marin que sur les combats avec des créatures sous-marine.
Au début, on n’est franchement pas intéressés par les disputes entre le héros concepteur de sous-marin, un commandant militaire et son équipe, tous ant leur temps à se disputer et à ne pas assumer leurs responsabilités en cas de déboires (plus une engueulade avec son ex qui travaille comme par hasard dans le même sous-marin jaune des Beatles).
Le film devient enfin cool dans le dernier tiers quand l’équipe est confronté à des mutants aquatiques anthropophages créées par une machine gouvernementale dans une faille. Bestiaire d’ailleurs bien varié : une algue parasite, une sorte de méduse géante avec des yeux, un triton, des « mouches », des embryons, des anguilles, et surtout une espèce d’étoile de mer géante à tentacules à dents crochues.
On rajoute à ça que l’un des méchants est Robbins, un mafieux/agent gouvernemental venu effacer les preuves gênantes mais il reçoit sa juste punition heureusement. En plus, t’as raison de te méfier de lui car il est joué par Ray Wise, l’acteur qui joue le père psychopathe de Laura Palmer dans « Twin Peaks » !
Sacrifices (1990)
The Laughing Dead
1 h 43 min. Sortie : 1990 (États-Unis). Épouvante-Horreur
Film de S.P. Somtow (Somtow Sucharitkul)
Darevenin a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vu en ligne le 30 janvier : https://www.youtube.com/watch?v=FurDmYSSWRY
Reprenant le thème des sacrifices humains chez les Mésoaméricains, le film rajoute aussi des zombies, des possédés, des décapitations et de l’arrache-cœur, du sang de la bidoche et des monstres en caoutchouc. Ah oui, et y a aussi un prêtre qui doit renouer avec son ex et son gosse chiant.
Toutefois, le film pêche par son jeu d’acteur parfois mou et peu investi (idem pour le doublage) et des personnages parfois assez inables (heureusement, le couple New Age devient plus badass et plus appréciable).
« Sacrifices » étant assez nanardesque, il faut toutefois attendre le dernier tiers pour être vraiment investi encore une fois. Mais on pouffera de rire en voyant le Dr. Um-tzec et ses prêtres dans leurs costumes mayas kitsch et envoyant des zombies pour faire du basket-ball avec les héros (en référence au jeu de balle sacrificiel mésoaméricain). Le temps qu’ils invoquent Quetzacoatl pour vaincre les méchants.
Et après, pouf ! Disparus !! On reprend encore une fois plein de tropes de sitcom avec du gore. Les méchants très méchants sont morts et le temple s’effondre juste après pour avoir au final jamais hésité. Dans ce monde d’illusions, que croire ? Bah, en l’amour et en la famille, pardi ! (Ouais, c’est comme ça que ça finit en plus du message sur la mort et la résurrection mésoaméricaines converties en rédemption chrétienne).
The Faculty (1998)
1 h 44 min. Sortie : 2 juin 1999 (). Science-fiction, Épouvante-Horreur
Film de Robert Rodriguez
Darevenin a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vu en DVD le 31 janvier.
En gros, c’est un mélange de « L’Invasion des Profanateurs de Sépultures », de « La Chose » de Carpenter et du « Breakfast Club », sauf que les lycéens sont loin des clichés habituels (la pom pom girl finit avec le souffre-douleur, la gothique avec le sportif, le dealer/intello devient footballeur, et la sympa … bah était méchante en fait). Pareil pour le sort des parasités, plus optimiste que dans les deux premiers films cités auparavant, sauf pour les profs d’informatique et de SVT.
Autant j’ai aussi apprécié la B.O. avec ses références à la vie des jeunes et au lycée (avec des reprises de « I’m Eighteen », « Another Brick In The Wall, part II », « Changes »), autant certains effets spéciaux ont mal vieilli mais ça e encore. L’affiliation au film de Don Siegel et à ses remakes est clairement assumé rien qu’avec les tentacules des parasites. À part que la solution pour s’en débarrasser s’inspire un peu de « La Chose » mais version djeuns : la drogue (à base de caféine ici) XD !
Enfin, « The Faculty » se démarque de ses modèles, en soi parce que les parasités ont plutôt tendance à avoir des comportements moins apathiques, les effets variant selon l’hôte. Si on va avoir des timides parasités, ceux-ci vont devenir plus extravertis et dominateurs par exemple.
Mais alors que les films « Body Snatchers » dénonçaient chacun le communisme, l’apathie, et la dictature militaire, « The Faculty » est à la fois différent et dans la continuité vu qu’il dénonce le conformisme : c’est surtout le monde du sport à l’école qui est présenté comme premier vecteur de l’invasion. Pourtant, c’est sous la promesse « d’améliorer » leurs hôtes que les extra-terrestres tentent de les convaincre de se laisser faire. Au final, pour les rendre plus « conformes ».
Finalement, les héros refont cette offre faussement alléchante et arriveront à améliorer les situations en restant plus ou moins eux-mêmes. Ça peut paraître un peu cliché mais c’est amusant de voir un certain star system (notamment Elijah Wood et Famke Janssen des X-Men) combattre un autre système au nom de l’anticonformisme tout en restant un peu conformiste. Amusant paradoxe …
Labyrinthe (1986)
Labyrinth
1 h 41 min. Sortie : 28 juin 1986 (). Aventure, Fantasy, Comédie musicale
Film de Jim Henson
Annotation :
Revu en Blu-Ray le 2 février 2025.
Un film d’aventures/fantastique mémorable aux allures de vidéoclip par moments du fait de sa collaboration entre George Lucas, David Bowie et Jim Henson ! Même si ses défauts sautent aux yeux (dialogues parfois lunaires, certains costumes et allusions douteuses, personnages inégaux allant de l’attachant à l’agaçant, fond vert visibles et consorts), on lui pardonne tout.
Il faut dire que c’est surtout le travail de Jim Henson et ses équipiers, très fourni et détaillé, qui donne au film des allures de rêve éveillé et nous donne d’abord un labyrinthe enchanté, des hallucinations très colorées et un Goblinville de fantasy médiévale. Le film est un immense chef-d’œuvre d’artisanat sur le plan technique. On reconnaît bien sûr quelque peu la patte de George Lucas quoiqu’il est surtout producteur, mais il faut ettre que le projet n’aurait probablement pas été aussi abouti sans lui.
Mais il ne faut pas oublier Jennifer Connely en Sarah et David Bowie en Jareth, roi des Gobelins. Même si Bowie n’est pas forcément le meilleur acteur et qu’on ne peut s’empêcher de faire des remarques sur ses boules (de cristal) et son gros paquet, il faut ettre que son personnage est remarquable, même s’il est parfois difficile à cerner : est-il réel ? Représente-il quelque chose ? Ou n’est-il qu’une création de l’esprit de Sarah ?
Sarah, quant à elle, est plus facile à interpréter même sans avoir tout le contexte : répétant visiblement pour une pièce de théâtre, elle doit ensuite se taper la corvée de veiller sur son demi-frère Toby qu’elle e difficilement (vu que c’est le bébé de sa belle-mère qu’elle déteste). En voyant sa chambre pleine de jouets et de livres de contes plus sa rapide évolution mentale, on comprend qu’elle apprend dans cette aventure à devenir plus responsable sans pour autant renoncer à son âme d’enfant.
[Suite dans ma critique]
La Compagnie des loups (1984)
The Company of Wolves
1 h 35 min. Sortie : 23 janvier 1985 (). Fantastique, Épouvante-Horreur, Drame
Film de Neil Jordan
Annotation :
Revu pour la 4-5e fois en DVD.
Assez similaire à « Labyrinthe » de 1986 quand on y pense, du moins pour ce qui est de la métaphore de la maturité (et je ne serais pas surpris que le film de Tristar ait copié sur « La Compagnie des Loups », vu que ce dernier est sorti deux ans plus tôt).
Après, je comprends mieux pourquoi certains de mes éclaireurs n’aiment pas ce film : il faut avouer que la narration avec rêves et récits imbriqués les uns dans les autres rendent l’interprétation assez opaque voire confuse pour certains pour eux (alors que c’est censé être métaphorique et entremêlé pour offrir une certaine cohérence). Faut pas oublier que Rosaleen est clairement grippée au début et qu’on assiste donc à son songe fiévreux inspirée de sa chambre d’enfant.
Cela peut donc exc (ou non) certains anachronismes comme la victoire du 20e siècle au 18e et même des anagéographismes (des « migales », des serpents gros comme des boas constrictors, des iguanes dans une forêt de l’hémisphère Nord).
Si certains contes peuvent paraître ridicules ou pas assez travaillées au début, c’est en réalité pour donner une lecture plus ou moins féministe en s’inspirant du Petit Chaperon Rouge de Perrault (les hommes sont tous des bêtes). On plonge ensuite dans un propos sur la lutte des classes (les loups sont souvent des riches commerçants ou des nobles, tandis que les autres humains sont des paysans, des prêtres ou des forgerons). Il n’y a que le récit la femme-louve conté par Rosaleen qui permet de faire plus de liens avec les récits précédents.
Ce qui me donne encore une fois l’interprétation comme quoi tout ça illustre la volonté de Rosaleen de ne pas grandir, et elle e ensuite à une résignation fataliste sur l’inéluctabilité de l’âge adulte. D’où le symbole de la meute de loup qui vient détruire son sanctuaire enfantin à la fin [Voir critique mise à jour]
Dark Crystal (1982)
The Dark Crystal
1 h 33 min. Sortie : 23 mars 1983 (). Aventure, Fantasy
Film de Frank Oz
Annotation :
Revu en DVD édition Collector le 4 février.
Bizarre, il me semblait l’avoir vu plus que deux fois. Peut-être que malgré les prouesses techniques des équipes de Henson (marionnettes et animatroniques sans fils apparents, décors détaillés et colorés, immersion très poussée), la musique de Jones qui évoque le renouveau et l’aventure, et l’univers assez poussé, peut-être que je trouve le plot twist grillé dès le départ et que je vois bien plus de défauts qu’avant (notamment le coup de la prophétie, qui peut faire souffler le spectaculaire fatigué de cet usage dans les films).
Bien que je remarque mieux le manichéisme et ses détails (les Skesis ont des motifs griffus, pointus, crochus, tandis que les Mystiques en ont des plus courbes et calmes), je remarque aussi certaines synchronisations labiales pas terribles chez Jen et Kira (leurs bouches ne bougent pas des fois quand ils parlent), ou d’autres effets spéciaux inégaux dont une explosion qui e mal sur fond vert. Idem pour certains character designs (Hogra est juste affreuse alors que c’est censée être une sage, par exemple).
Peu de choses à dire sur Jen et Kira. À part que la fille est un peu une princesse Disney parlant aux animaux, mais elle est plus proactive que Jen, qui est plus élève des Mystiques et joueur de flûte transporté malgré lui dans une aventure pour sauver le monde et rétablir l’équilibre.
J’avais oublié cependant que ce film peut faire assez peur par moment, exemples : avec ses Skesis qui bannissent le Chambellan en arrachant ses vêtements et ce dernier crie de terreur. Ou quand les gardes aux allures de crabes préhistoriques vont kidnapper des proies pour leurs maîtres ou tuer des compagnons de Kira.
Et bien que j’ai parlé de manichéisme et de plot twist prévisible, cela contribue à l’idée de renaissance d’un monde en perdition tombé en désuétude suite à un millénaire de tyrannie des Skesis. Ces êtres se vautrent dans le luxe et la débauche, et ne maîtrisent les technologies que pour asservir les autres et voler leurs essences. Tandis que les Mystiques sont leur contrepartie : ils sont sages, calmes, humbles et maîtrisent les sciences pour communiquer avec la nature et leurs prochains.
[Suite dans ma critique]
Brisby et le Secret de NIMH (1982)
The Secret of NIMH
1 h 22 min. Sortie : 8 décembre 1982 (). Animation, Drame, Fantastique
Long-métrage d'animation de Don Bluth
Annotation :
Revu le 5 février en DVD.
Adaptation d’une histoire de souris devenues intelligentes qui ont développé une société techno-magique d’inspiration médiévale mais au 20e siècle. Avec les équipes de Don Bluth et la musique de Jerry Goldsmith, on dirait un film de fantasy inspiré de Redwall ou même d’histoires contemporaines plus tristes comme « Plague Dogs » et « Watership Down » (l’un parlant de peste et de tests sur animaux, l’autre de dérives autoritaires jusque dans les terriers de petits animaux).
Après, c’est sûr qu’on a l’impression d’avoir loupé un épisode intéressant, vu que l’action se e 4 ans après que les rats et les souries aient quitté le labo de NIMH. Et ça peut paraître étonnant une histoire pas concentré sur l’héroïque Jonathan Brisby (qui a sauvé des vies et permis le développement de la société techno-magique) mais sur son épouse qui veut sauver ses enfants. D’un autre côté, ça rend l’histoire originale car donnant le point de vue d’une mère impliquée dans des intrigues magiques et même des complots politiques.
Après, c’est sûr qu’elle est aussi active que Jen de « Dark Crystal », et que son rôle se cantonne surtout à être là au bon endroit au bon moment, et récompenser sa bravoure (avertir les Rats de NIMH du danger et tenter de sauver ses petits quand ça paraît vain). On comprendrait que certains spectateurs auraient préféré une histoire concentrée sur Jonathan, mais sa femme mérite aussi sa propre aventure. Et puis elle fait toujours mieux que Jeremy le corbeau, qui limite ne sert pas à grand-chose sauf à s’incruster et montrer le fétiche des scénaristes et animateurs en matière de shibari (le bondage japonais avec des cordes) XD
Si ce sont souvent la musique et les décors détaillés qui font aussi les succès des animations Don Bluth, faut pas négliger les autres personnages non plus. Ils sont d’ailleurs assez nuancés, ce qui ajoute du charme épique à l’ensemble. Il y a bien sûr des personnages de droiture pure comme Justin, et d’autres de pleine méchanceté Jenner (qui veut instaurer la dictature de la « société de consommation », quoique ça veuille dire dans le contexte de sociétés techno-magiques d’inspiration médiévales peuplés de rongeurs anthropomorphiques).
[Suite dans ma critique]
Meerkats (1987)
23 min. Sortie : 3 janvier 1987 (Canada). Animation
Film DTV (direct-to-video) de Chris Schouten
Annotation :
Vu en ligne le 6 février (en 3 parties) : https://www.youtube.com/watch?v=1Naoy_QeTk8
Film d’animation DTV canadien avec des suricates anthropomorphes et une chanson d’intro.
Faut pas s’attendre au meilleur court-métrage déterré du monde, aujourd’hui il ne marcherait que grâce au furry bait. Parce que sinon c’est qualité standard voire petit budget d’époque, et on retiendra surtout que les suricates portent des vêtements occidentaux (alors que l’action se e en Afrique saharienne) et du manichéisme peu inventif. Tout au plus, y a une petite philosophie sur la tribu et la « Voie du Désert ».
Le scénario c’est littéralement le gentil Tangle qui veut épo sa fiancée, mais le méchant Punk (littéralement « vilain pas beau » en anglais) veut la lui piquer. Punk et son sbire trouillard s’appuient sur la Loi de la Tribu qui dit que seuls ceux qui ont attrapé 100 scorpions peuvent se marier, ce qui n’est pas le cas de Tangle.
Sauf que la mariée précise que Tangle a jusqu’au coucher de Soleil pour y arriver, et du coup Tangle y arrive. Punk est pas content et essaye d’envoyer un chacal (bizarrement pas anthropomorphe ici) pour le dévorer. Mais Tangle est trop courageux et chasse le chacal, pouvant donc se marier. Alors Punk, encore plus pas content, va voir le gang des Parias de Rock (un suricate costaux bleu-gris). Comme ce sont des bannis affamés, Punk leur propose de kidnapper la fiancée de Tangle en échange de nourriture.
Les Parias sont d’accord, et chantent qu’ils adorent être très très méchants sur leurs motos à voiles. Ils enlèvent la fiancée et volent de la nourriture mais la cuisinière alerte les autres suricates. Tangle revient à la rescousse et profite d’une dispute entre Punk et Rock sur le partage du butin pour secourir sa fiancée. Et il bat les Parias en leur balançant le voile de la mariée alors qu’ils conduisent leurs motos à voile. Du coup, Tangle est enfin marié mais le prêtre avertit la tribu que la jalousie est un danger pour la Tribu et que cette dernière doit chasser ce défaut de son esprit si elle souhaite sa propre survie.
Le film se termine là, et le générique avec le joueur typique de synthé qui croit qu’il fait le solo épique de sa vie alors que c’est juste un dessin animé sur des animaux rigolos comme pour les Ratons-laveurs.
Rock & Rule (1983)
1 h 17 min. Sortie : 15 mars 1983 (). Animation, Comédie musicale, Science-fiction
Film de Clive A. Smith
Annotation :
Revu en DVD le 8 février la version alternative canadienne qualité VHS-rip.
Rappel (corrigé) des différences avec la version américaine :
- Moins de références à une apocalypse nucléaire au début et plus à la quête d'immortalité et d'invocation de Mok (on a rajouté des sons d’invocations quand la bande à Omar va dans sa maison).
- Pas tous les mêmes doubleurs anglophone notamment pour Omar (Gregory Salata au lieu de Paul Le Mat, ce qui lui donne un accent qui semble plus afro-américain voire même jamaïcain) et le batteur Dizzy, qui a un peu moins de personnalité à l’oreille.
- Les chansons du début et de la fin (Angel Song et Send Love Through) sont légèrement différentes dans les paroles (faut savoir que Debbie Harry de Blondie a aussi repris la Angel Song aussi avec des paroles modifiées pour en faire "Maybe For Sure").
- Pas la même qualité sono (cette fois-ci, ça me semble plus clair et compréhensible que la version américaine : je comprends mieux certaines subtilités et des dialogues supplémentaires rajoutent des nuances).
- De même, bien que VHS-rip, même l’animation me semble plus claire mais je dois être habitué depuis que j’ai vu le film pour la première fois en ligne.
- Dialogues un peu plus longs et développés pour donner plus de personnalité ou de de contexte (par exemple: avec Mylar ou les Ordinateurs de Mok).
- D’autres courtes scènes modifiées, notamment pour rendre Omar plus nuancé (plus énervé et direct au début que dans la version américaine, il est plus doux ensuite) et le policier plus nonchalant (il abandonne à la deuxième rencontre).
- L’avant-dernier concert de Mok à Nuke Town rajoute une scène où une affiche brûle lentement puis explose pour montrer l’échec de l’invocation du démon.
- Idem avec l'aller à Nuke York ou à la maison de Mok à Ohm Town : la version américaine insiste sur le côté voyage et comédie musicale, la version canadienne est plus expéditive mais accentue sur le synthétiseur pour être dans une ambiance plus SF et post-nuke.
- Le démon Armageddon reste plus longtemps et a plus d'expressions, mais on ne le voit pas manger une partie du public.
- Un des sbires de Mok qui mourrait dans la version américaine, survit dans la version canadienne après que Armageddon soit renvoyé en Enfer.
[Revoir ma critique]
The Ghost Snatchers (1986)
Bi gui zhuo
1 h 28 min. Sortie : 30 septembre 1986 (Hong Kong). Comédie, Fantastique, Épouvante-Horreur
Film de Lam Nai-Choi
Annotation :
Vu le 9 février en ligne (VOSt anglaise mal synchronisée) : https://www.youtube.com/watch?v=HqMyujB7MyI
Pas grand-chose à dire à dire : c’est une sorte de Poltergeist 2 mais version comédie/épouvante/ fantastique hong-kongaise qu’on pourrait résumer en "L’immeuble n’était pas feng shui !"
De ce que j’ai pu comprendre, c’est l’histoire de Bong, un petit gros maladadroit et neveu d’un chef de la sécurité (Pien-Chou, autoritaire mais aussi séducteur) travaillant dans un immeuble - comme par hasard construit sur un cimetière de soldats japonais morts pendant la Seconde Guerre Mondiale - qui devient vigile à son tour. Il doit des dettes au frère mafieux de sa fiancée, mais tout bascule quand un femme se fait posséder par ces "gwai" (fantômes en chinois) pendant une soirée mondaine et tue ses collègues vigiles un à un.
À l’aide d’une prêtresse taoïste, ils se battent contre les gwai de toutes sortes, que ce soit des impériaux japonais, des esprits plus ordinaires, ou même le "fantôme du mahjong" qui ressemble à une contrefaçon de Alf.
Après, c’est petit/moyen budget alors faut pas s’attendre à du gore ou du très effrayant, on est plus dans la comédie facile qu’autre chose. Y a que la scène où Pien-Chou fait l’oraison funèbre du mafieux qui est drôle car il lit un texte écrit par Bong, faussement élogieux et Pien-Chou fait er son rire cynique et nerveux pour de la tristesse à chaudes larmes.
Perso, j’ai vu un plagiat du « Jour des Morts » de Romero au début avec les bras qui traversent les murs. Mais en termes d’horreur/fantastique chinoise, les « Exorciste chinois », « Boxer’s Omen », « Mr. Vampire » et même « Histoires de fantômes » seront plus convaincants. « Gnost Snatchers » se laisse regarder mais est un en deçà des autres susnommés.
Ultraviolet (2006)
1 h 28 min. Sortie : 14 juin 2006 (). Action, Science-fiction
Film de Kurt Wimmer
Annotation :
Vu le 11 février 2025 en DVD.
J’ai longtemps hésité à voir ce film, vu qu’il traîne depuis presque deux ans sur mes étagères et qu’on m’en a pas dit beaucoup de bien. Alors, même s’il n’est pas si mauvais, c’est compréhensible pourquoi il est si peu apprécié.
Ultraviolet ne sait pas quel genre il veut être : film de super-héros avec sa musique à la Spider-Man 3 de Sam Raimi ? Copie de Matrix avec ses ralentis, scènes d’action et fétichisme du cuir ? Ou carrément film de vampires façon Underworld mais en milieu SF vers la fin ?
Les équipes créatives mélangent tout et n’importe quoi. Même si ça forge à peu près sa propre identité et qu’on a alors l’histoire d’une super-résistante vampire luttant contre une dictature eugéniste avec un propos sur la création de menaces par des gouvernements autoritaires pour se maintenir au pouvoir -bah, dans les faits, on dirait juste une Mary Sue avec une veste changeant de couleurs qui agite ses cheveux et bras n’importe comment et elle arrive à tuer tout le monde on se sait comment.
D’un côté, ça marche mieux que les films Resident Evil de Paul W. Anderson qui exagéraient ce côté-là aussi. Mais ça veut pas dire qu’on pardonne tout.
Déjà, la révélation sur les "Hémophages" qui sont en fait des vampires et non des pestiférés ou des indésirables comme on le pensait, bah ça gâche un peu le tout en fait (y avait une comparaison à la Shoah assez efficace au début, mais le plot twist élude ça).
Sans compter que le message sous-jacent du Cardinal Daxus qui d’abord extermine des vampires considérés « impurs », puis créé des clones porteurs d’un vaccin mortel pour forcer les humains à se soumettre à lui pour rester au pouvoir, ça aurait pu être intelligent.
Malheureusement dans l’exécution, ça gâche un peu car ça paraît illogique ou forcé, voire même préfigurer le délire complotiste des covido-sceptiques paranos qui voient le sanitaire comme un mensonge à la 1984 de Orwell.
Ça, plus le coup de la larme d’Ultraviolet qui ramène Six ("l'enfant" de Daxus) à la vie, ça fait trop Mary Sue (alors qu’au début, elle vomit et restait convaincante en tant qu’espionne de la résistance).
[Suite dans ma critique]
Le Chat potté (2011)
Puss in Boots
1 h 30 min. Sortie : 30 novembre 2011 (). Animation, Aventure, Comédie
Long-métrage d'animation de Chris Miller
Annotation :
Vu le 12 février en DVD.
M’ouais, je comprend mieux que certains préfèrent voir des lolcats gratuits plutôt que ce film. La première moitié est juste assez plate et peu inspirée. Avec également quelques incohérences (seuls Potté et Kitty Pattes-de-Velours parlent l’humain et tiennent sur leurs deux pattes, pas les autres chats). De même, l’idée du personnage de Humpty Dumpty peut faire tilter (surtout avec son character design digne d’un creepypasta).
En plus, le film ne sait pas trop s’il veut être un film comique, d’aventures, de western, un Zorro ou tout ça à la fois mais sans être bien dosé à mon humble avis.
Sans compter que l’humour ne marche pas tellement : même la blague quand les mercenaires menaçants Jack et Jill réclament des muffins sous peine de mort tombe à l’eau quand le tenancier de l’hôtel pleure car il n’a pas commandé de muffins.
C’est qu’une fois qu’ils arrivent à trouver le château du Géant dans les nuages (comme dans Jack et le Haricot Magique) et trouvent l’oie aux œufs d’or que ça devient plus intéressant et mature. Même s’il y a une scène qui me fait tilter : Genre, pourquoi les gardes de San Ricardo veulent faire payer le Chat Potté pour le crime de Humpty Dumpty alors que ce dernier les a remboursés avec les œufs en or ? Et que Humpty était clairement le responsable du casse de leur banque ? Genre, il leur a menti pour faire emprisonner Potté ?
Pour autant, on autant de la bonne évolution de personnage vers la fin justement pour Humpty, quand ce dernier pardonne à Potté et lui permet de faire le bon choix à nouveau.
Je préfère pour autant le deuxième film de Potté (« La Dernière Histoire »), beaucoup mieux scénarisé, mieux animé, plus drôle, plus équilibré tout simplement.
Le Chat Potté : Les Trois Diablos (2012)
Puss in Boots: The Three Diablos
13 min. Sortie : 11 avril 2012 (). Aventure, Animation
Court-métrage d'animation de Raman Hui
Darevenin a mis 5/10.
Annotation :
Vu le 12 février dans les bonus du DVD du Chat Potté
Bof, pas grand-chose à dire car ça capitalise surtout sur les chatons mignons plus qu’autre chose. Y a bien que les blagues du cœur volé, du Chuchoteur et du regard super mignon de Potté niveau cosmique qui fonctionnent, sinon c’est très dispensable.
Valhalla (1986)
1 h 16 min. Sortie : 10 octobre 1986 (Danemark). Animation, Aventure, Fantasy
Long-métrage d'animation de Jeffrey J. Varab
Annotation :
Vu le 15 février en anglais en ligne (voir l'Internet Archive).
C’est en voyant un extrait sur Bluesky que j’ai eu vent de l’existence de ce film animé danois adaptant des épisodes de la mythologie nordique ainsi qu’une bande dessinée du même nom. J’aime bien la narration par les Corbeaux d’Odin et l’animation digne de ce nom, proche d’un Astérix et Obélix des années 80-90 mais version danoise. Et certains puristes seront ravis de voir qu’on n’a pas le droit au traitement à la Marvel même si ça reste assez tout public ou bon enfant.
Contrairement à Marvel ou Thor est très très gentil et Loki a eu sa rédemption, Valhalla te rappelle que Thor est un connard colérique imbu de sa personne, et Loki un fourbe et un menteur. D’ailleurs les malheurs des personnages principaux Tjalvi et sa petite sœur Röskva (des petites têtes blondes) ont eu lieu tout ça parce que Thor et Loki voulaient des serviteurs de Midgard (notre Terre) pour les accompagner à Asgard, le foyer des dieux nordiques.
Même Tjalvi idôlatre de Thor sait que les dieux n’en ont cure des mortels quand Röskva la forte tête vient demander de l’aide à Odin et que ce dernier les jette dehors. Mais les dieux se font avoir à leurs propres jeux après qu’un petit géant de glace nommé Quark se soit incrusté chez Thor et Loki (qui crèchent ensemble avec Sif, femme de Thor dans cette version). Quark est au départ le petit monstre rigolo brutal, maladroit et parasite qui finit par évoluer pour être plus mesuré dans ses actes à force que côtoyer Röskva la pauvre qui voulait juste revoir ses parents.
Le film adapte alors des chapitres de la mythologies où Thor et Loki vont à Utgard (village de Jotunheim, patrie des Géants de Glace) et rencontrent Utgard-Loki (un géant équivalent du dieu de la malice) qui les défie à des concours surhumains pour décider de qui gardera Quark. Et c’est là où le film, déjà assez épique de par sa musique mais bon enfant, prend une tournure plus sombre quand les prédictions de Tjalvi dans le miroir et les funestes présages des Corbeaux d’Odin s’avèrent réels.
[Suite dans ma critique]
Captain America: Brave New World (2025)
1 h 58 min. Sortie : 12 février 2025 (). Action, Aventure, Science-fiction
Film de Julius Onah
Annotation :
Vu le 15 février au cinéma.
N’ayant pas vu la série Captain America & Bucky, j’ai é à côté de beaucoup de choses. Heureusement que j’avais vu The Incredible Hulk pour comprendre suffisamment le film. Même si par « The New Order » ou « Brave New World » (« Le Meilleur des Mondes » de Aldous Huxley), je m’attendais à ce que les méchants comploteurs soient l’Hydra vu que les sous-titres impliquent des dystopies. Mais la surprise de voir qui est le vilain derrière tout ça est plutôt agréable.
Perso, je ne déteste pas Sam Wilson en Captain America vu que ça a été fait dans les comics et que Le Faucon a été un des partenaires de Steve Rogers, c’est donc logique. Mais oui, même lui a des doutes quant à sa place de successeur, aussi du fait qu’il n’a pas eu le sérum du super-soldat et doit reposer sur un équipement à moitié wakandien (la patrie de Panthère Noire) pour se battre. Il se défend cependant bien même sans (c’est un soldat surentrainé comme Steve en même temps). Même Bucky le trouve valide pour être le nouveau Captain.
Après, certains trouvent le film trop « consensuel ». Je dirais pas tellement, sauf pour le dénouement mais j’y reviendrais. Brave New World est aussi loin d’être apolitique cependant (c’est un Marvel en même temps, la société fondée par des minorités pour défendre la démocratie et les minorités, vous vous attendiez à quoi ?) : le traitement de Isaiah Bradley, le premier Captain America afro-américain mis au secret, est un sous-entendu sur le traitement sadique ou ingrat des Afro-Américains par le gouvernement des États-Unis, entre autres.
Et même Thaddeus « Thunderbolt » Ross joué par Harrison Ford, c’est un mélange entre Biden et Trump au final : tantôt vieux grisonnant mou, tantôt homme orange (rouge) colérique XD. Limite reflet de la transition aux États-Unis entre les deux présidents. Le côté « consensuel » est peut-être pour plaire à chacun des électorats qui voit chacun des politiciens comme horrible, vu qu’en plus il oscille entre modération et coup de poing sur la table pour protéger les intérêts de l’Amérique envers et contre tout. Et même sans ça, il lui reste des choses à se reprocher vis-à-vis du vilain.
[Suite dans ma critique]
Toys (1992)
1 h 58 min. Sortie : 28 avril 1993 (). Aventure, Comédie, Drame
Film de Barry Levinson
Annotation :
Revu le 19 février en DVD.
Mon avis reste à peu près le même que dans ma critique, si ce n’est que je comprend mieux les détracteurs du film : le film semble être plus une claque sur la forme que sur le fond, vu qu’on a une histoire de querelle qui vire à la violente guerre intra-familiale suite à un héritage d’une fabrique de jouets et une confrontation de deux visions du ludisme (à ne pas confondre avec le luddisme avec deux d, même s’il y en a un peu aussi).
Disons que le Général est aussi assez naïvement montré comme le méchant très méchant assez caricatural (il aime tuer des civils et des ONG voire même sa propre famille, et veux abrutir les enfants avec des jeux vidéo violents pour en faire ses petits soldats, quitte à butter des innocents). Et même si Leslie ne veut que défendre le rêve de son père (« Que la joie et l’innocence prévalent » sur sa tombe), c’est parfois assez maladroit dit de la part de cet homme-enfant qui va citer toutes les citations aléatoires sur la guerre juste aux jouets classiques mis au rebut.
Leslie et Alsatia Zevo représentent en plus une vision assez début de 20e siècle du jouet (non violent et/ou humoristique) même s’il évolue vers le marché moderne du divertissement pacifique mais pour autant il ont une politique de bon traitement de leurs employés (travail en musique avec « Happy Workers », cantine de bonne qualité et colorée, soutien de l’art et de l’artisanat). Tandis que Leland est dans le ludisme plus agressif et militariste, voyant dans l’entreprise le moyen de relancer sa carrière et de créer la guerre moderne avec des drones pilotés par des gosses décérébrés.
Il reste néanmoins des maladresses de tirade et de dialogues, et un manichéisme simpliste. Ce serait cependant oublier que le film ne se e pas vraiment dans un monde « réel ». Tout l’esthétisme magrittien montre que l’entreprise et la famille Zevo ont des moyens dignes d’entreprises triple A. La Maison des Jouets Zevo a l’air isolé au milieu de nulle part dans des champs d’herbes, on ne voit presque aucune ville et on ne sait même pas où Gwen Tyler (la love interest de Leslie) habite par rapport à l’entreprise.
Tout semble indiquer qu’on est dans un monde fantastique, une autre dimension, rien que le clip inspiré de « The Mirror Song » de Thomas Dolby devrait mettre la puce à l’oreille : « There is no reality / It’s just an illusion » (= Il n’y a pas de réalité / Juste une illusion).
Carnivale (2000)
1 h 12 min. Sortie : 9 février 2000 (). Animation
Long-métrage d'animation de Deane Taylor
Annotation :
Vu le 20 février en ligne : https://www.youtube.com/watch?v=EnFZh5jD7Lg
Sorte de mélange entre l’île aux plaisirs du Pinocchio ou du Pays Imaginaire de Peter Pan façon Walt Disney et un film de Tim Burton ou Henry Selick tout en préfigurant un peu les jeux vidéo Psychonauts sur quelques détails esthétiques. Carnivale peine au début à convaincre avec ses petites brutes et sa mauvaise synchrone labiale, sa musique trop angoissante au début pour une simple poursuite de chat et une animation mal rythmée. Ce n’est qu’après que ça devient correct.
Après, Carnivale n’est pas le premier ni le meilleur concept de parc d’attractions idéal ou hanté (certains diront que Disneyland ou même celui du Carnaval des âmes feraient l’affaire). Et le plot twist peut paraître évident, mais je pense que le vrai défaut du film est peut-être sa sous-intrigue peu utile avec le chat et le chien-robot. Même Emily n’est au final pas vraiment une méchante, et regrette ses actes et ses amis perdus (même si son sort final m’a un peu laissé dubitatif).
Pour autant, Carnivale garde une animation correcte, des choix artistiques intéressants, et reste une bonne histoire même si elle est assez classique.
[Plus dans ma critique]
Daffy & Porky sauvent le monde (2024)
The Day the Earth Blew Up: A Looney Tunes Movie
1 h 31 min. Sortie : 12 février 2025 (). Animation, Aventure, Comédie
Long-métrage d'animation de Peter Browngardt
Annotation :
Vu le 22 février au cinéma (en retard de 10 jours sur les plannings officiels et relégué aux petites salles, ce qui ne présage rien de bon malgré la qualité du film).
Film très attendu des fans des Looney Tunes depuis l’annonce de l’annulation assez injuste de Coyote VS ACME, ce « Daffy et Porky sauvent le monde » est entièrement animé et a réussi par miracle à arriver au cinéma (chose qui n’était pas arrivé depuis le dernier Space Jam 2, qui avait fait un bide au niveau des critiques expliquant probablement l’annulation de CvA). Et c’est magnifique : on dirait les Daffy et Porky des années 40 dans un monde mélangeant modernité et film de SF/horreur des années 50 à 80.
Les puristes seront contents de voir le caractère fou-fou explosif de Daffy et la malchance d’un Porky bégayant dans un film reprenant des codes de film de type « L’invasion des profanateurs de sépulture », « Le Blob » ou « La Chose » que ce soit les originaux des années 50 ou les remakes plus modernes. Les créatures étant juste remplacées par des extra-terrestes plus conventionnels ou une masse gélatineuse ressemblant à un chewing-gum vivant.
[Suite dans ma critique]
Nirvana (1997)
1 h 54 min. Sortie : 28 mai 1997 (). Action, Science-fiction
Film de Gabriele Salvatores
Annotation :
Vu en ligne le 23 février : https://www.youtube.com/watch?v=IOHh7dKyC8M
Injustement sous-considéré voire même comparé à Matrix à cause de son univers questionnant la réalité ou l'illusion du monde qui nous entoure. Comme c'est un monde mélangeant cyberpunk, spiritualité et drogues, c'est pour ça que Mozinor l'avait parodié en faisant dire à Christophe Lambert (Jimmi, le développeur de jeu vidéo) que "Hé mais ça sent la merde, ça" car le perso sniffe de la marijuana liquide digne de la ganja rastafari de Zion.
Et pourtant, ce Nirvana préfigure Matrix de deux ans, mais est plus proche du film Last Action Hero en plus sombre mais aussi plus soft (avec son Solo doublé aussi par Daniel Berreta) ou du jeu vidéo Omikron: The Nomad Soul sorti aussi deux ans plus tard, questionnant aussi de façon méta notre réalité.
[Suite dans ma critique]
Suicide Squad : Le Prix de l'enfer (2018)
Suicide Squad: Hell to Pay
1 h 26 min. Sortie : 10 avril 2018 (États-Unis). Animation, Action, Fantastique
Long-métrage d'animation de Sam Liu
Darevenin a mis 7/10.
Annotation :
Vu le 3 mars en Blu-Ray.
Pas grand-chose à dire pour le moment, si ce n’est qu’il me paraît un peu en deçà de « Assaut sur Arkham » mais il reste assez subversif surtout en faisant de Doctor Fate un gogo-danseur (notamment). La Suicide Squad doit récupérer une carte permettant à son détenteur de ne pas aller en Enfer à sa mort.
Les combats sont assez bien, on a du sang et de la bidoche, des dialogues corrects et rigolos par moment, et des retournement de situation dignes de Tarantino. Sinon faut être assez fan des comics DC pour tout comprendre (notamment le lore de Scandal Savage en lisant « Secret Six »).
Sinon, c’est à la fois assez classique et intelligent dans sa façon d’utiliser la Carte magique « Sortie de l’Enfer » sans que Waller ne puisse se rendre compte qu’elle ne pourra pas en profiter. Y a que l’utilisation de Zoom en référence au film Le Paradoxe Flashpoint qui pourra laisser un peu dubitatif.
Mais j’ai bien aimé le générique de fin ouvert par une explosion de bombe implantée dans le cou (qui pourrait laisser présager que la fin n’est pas aussi joyeuse que prévue, rendant le film assez cynique et encore plus subversif).
Les Barbarians (1987)
The Barbarians
1 h 37 min. Sortie : 8 juillet 1987 (). Action, Fantasy
Film de Ruggero Deodato
Annotation :
Vu le 4 mars en DVD.
Alors là, on tient du nanar de compétition ! Bien que je connaissais ce film autrefois que grâce au chroniqueur Spoony (https://www.youtube.com/watch?v=oEuyGiu-apw), j’ai finalement fait le choix de tester le visionnage de la version française.
Pas grand-chose à rajouter pour ma part par rapport à Spoony. Même si les Barbarians sont clairement pas super bons acteurs ni dialoguistes, ça reste encore leur meilleur rôle (vous les auriez vu dans le clip promotionnel du film « I’m A Wild One » avec Michael Sembello : https://www.youtube.com/watch?v=wjgtrXYXKu0, ou dans leurs interventions filmiques comme Think Big, vous auriez halluciné). Autrement, ils sont réduits au strict minimum à savoir manier l’épée et avoir de gros biscottos. Faut pas s’attendre à de la finesse de leur part XD
Sinon, ça reste du film de sword & sorcery plaisant et mieux qu'il n'en paraît mais reste nanardesque à cause du jeu de ses acteurs principaux.
Austin Powers - L'Espion qui m'a tirée (1999)
Austin Powers: The Spy Who Shagged Me
1 h 35 min. Sortie : 27 octobre 1999 (). Action, Comédie
Film de Jay Roach
Darevenin a mis 6/10.
Annotation :
Vu le 6 mars en DVD.
Dans la même veine que le 1er film, à savoir un espion anglais moche mais avec étrangement un sex-appeal hors du commun jonglant entre années 60 et 90. Et son ennemi est un génie du mal qui échoue à renouer avec son fils alors Dr Denfer se créé un Mini-Moi et construit un laser géant sur la Lune pour menacer les États-Unis en retournant en 1969 à l’aide d’une machine temporelle).
Bref, ça marche surtout pour le côté mèmes, l’humour et la parodie de films d’espionnage des années 60 à 90. Cependant les blagues sexuelles ne marchent que la moitié du temps et le personnage de Gras Double gâche un peu le tout car c’est une caricature du gros sale dégueulasse qui mange et pète tout le temps (y a une partie où il comprend qu’il se fait du mal et qu’il pourrait se sauver lui-même mais préfère rester méchant caricatural plutôt que de prendre la voiture temporelle de Austin par exemple).
La meilleure partie selon moi, c’est quand Scott et son père le Dr Denfer vont au Jerry Springer Show et casse la gueule à type du Ku Klux Klan (XD).
Dirty Dancing (1987)
1 h 40 min. Sortie : 23 décembre 1987 (). Drame, Comédie musicale, Romance
Film de Emile Ardolino
Annotation :
Vu le 7 mars en DVD.
Mieux que Footloose et Flashdance, et ancré à gauche car en fait rien ne serait arrivé dans ce film si Robbie (fan de Ayn Rand de surcroit) avait retenu sa nouille.
Bien qu'il subsiste des clichés gonflants comme dans beaucoup de films de danse, Dirty Dancing s'avère plus différent et plus intelligent que par rapport à son début assez réducteur.
Disons que la danse vire à la lutte des classes dans ce film.
[Voir ma critique pour mieux comprendre]
Krysar, le joueur de flûte de Hamelin (1986)
Krysař
53 min. Sortie : 1 septembre 1986 (). Animation, Fantastique, Épouvante-Horreur
Long-métrage d'animation de Jiri Barta
Annotation :
Vu le 8 mars en DVD (VOSTFR bien que semi-muet)
Une adaptation assez différente de celles habituelles puisque l’animation s’attarde à montrer que les bourgeois de Hamelin sont cupides et gaspillent leur nourriture, attirant ainsi les rats chez eux. Ils font alors appel au Joueur de flûte qui est ici une figure plus allégorique du Diable ou de la Mort. Comme on le sait, il fait son travail avec excellence mais les habitants de Hamelin refuse de lui payer les mille écus promis (enfin, surtout le Conseil municipal radin qui s’empiffre et refait les mêmes erreurs qu’au début).
Et pour pas arranger le tout, les conseillers sont ivres et abusent d’une femme au point de la tuer chez elle par sentiment de toute-puissance et d’impunité. Mais l’autre différence avec le conte d’origine, c’est que le flûtiste venge la femme en attirant vers la mort non pas les enfants mais tous les bourgeois de Hamelin en les transformant en rats et les jetant à l’eau. Ne subsiste qu’un nourrisson sauvé par un Vieux Pêcheur témoin de la scène, et qui s’en va avec lui pour ne jamais revenir.
Une autre différence subsiste dans la façon d’illustrer le conte par animation : le tout est expressionniste, semi-muet (sauf un langage grommelé), tout semble tordu et symbolique. On mixe et alterne plusieurs formes d’animation et matières (stop motion, bois, argile, peinture, vrais et faux rats, et cetera). On rajoute également une musique constamment oppressante pour rappeler que la ville va à sa perte, le Joueur de flûte représentant le Destin et la Mort quand cupidité rime avec pestilence.