(Critique flash V1)
Le film est disponible en ligne pour ceux que ça intéresse.
Sorte de mélange entre l’Île aux plaisirs du Pinocchio ou du Pays Imaginaire de Peter Pan façon Walt Disney et un film de Tim Burton ou Henry Selick tout en préfigurant un peu les jeux vidéo Psychonauts sur quelques détails esthétiques. Carnivale peine au début à convaincre avec ses petites brutes et sa mauvaise synchrone labiale, sa musique trop angoissante au début pour une simple poursuite de chat et une animation mal rythmée. Ce n’est qu’après que ça devient correct.
On voit surtout les intéractions entre des enfants coincés dans un parc d'attractions magique, avec pour personnages Enzo le maladroit et son chat, les jumeaux Jack et Eddy (l'un a un blouson noir et est rebelle et pote avec Enzo, contrairement à l'autre) et leur sœur Zoe. Il y a aussi la mystérieuse Emily. Ensemble, ils profitent du meilleur parc du monde qui est toutefois peu habité et assez étrange, presque maléfique...
Après, Carnivale n’est pas le premier ni le meilleur concept de parc d’attractions idéal ou hanté (certains diront que Disneyland ou même celui du Carnaval des âmes feraient l’affaire). Et le plot twist peut paraître évident, mais je pense que le vrai défaut du film est peut-être sa sous-intrigue peu utile avec le chat et le chien-robot. Même Emily n’est au final pas vraiment une méchante, et regrette ses actes et ses amis perdus (même si son sort final m’a un peu laissé dubitatif).
Elle finit par avouer que le parc Carnivale est maléfique et que tous ceux qui veulent le quitter sont transformés, sauf elle qui est là depuis 1929. Eddy la convainc de sortir pour retrouver son ami Gonzo, qui est en fait le petit vieux du début. Car elle regrette de l'avoir perdu et de ne plus voir le coucher du Soleil, donc de ne plus ressentir le temps er. C'est donc après avoir avoir été convaincu par Eddy de ne plus avoir peur de sortir pour affronter le monde réel, et aussi grâce au chat finalement utile, que Emily sort et permet à Enzo, Jack et Zoe de retrouver leur forme et de retrouver Gonzo.
Emily est heureuse et prend un Gonzo rajeuni avec elle et ils retournent ensemble à Carnivale tandis que les autres détenus en sortent. Ce qui m'a laissé dubitatif puisque même si elle a dit qu'elle se sentirait perdue en l'an 2000, elle retourne quand même dans un endroit maléfique. Sauf à imaginer qu'elle en fasse un Paradis intemporel avec lui.
Pour autant, Carnivale garde une animation correcte, des choix artistiques intéressants, une bonne VF (notamment avec la voix de Mathias Kozlowski) et reste une bonne histoire même si elle est assez classique.