Réalisé en 1990, Pretty Woman est une sorte de conté de fées au ton moderne, réalisé par un Gerry Marshall qui connaissait le savoir et la base pour en faire un film culte. Et pourtant ! On est très loin d'une vision honnête et sérieuse de comédie romantique. Son scénario : La transformation d'une prostituée en une femme riche et respectable emmenée par un milliardaire vivant sa vie comme cela lui chante, n'est pas dépourvu de maladresses et d'outrances quant à l'image du féminisme qu'il véhicule.". Pas mal de membres de milieux féministes n'ont pas adhéré à l'interprétation de l'actrice Julia Roberts, jugée trop stéréotypée dans la peau d'une prostituée, véritable potiche de femme riche
Bien trop de défauts ou idées grossières pour que le long-métrage soit bien accueilli par les cinéphiles mais avec l'investissement ionné du réalisateur Gerry Marshall, cette comédie est tout simplement et agréablement divertissante si on si on fait abstraction des détails absurdes dont je viens de vous faire part. S'il y a bien une chose qui marche comme un moteur de voiture en bon état, sans rouille, ni de déraillement de pièces mécaniques, c'est bien l'humour omniprésent et sensible qui est installé dans tout le film, par un couple d'acteurs ménageant bien leurs pensées et émotions pour nous faire vivre une expérience cinématographique mémorable. Richard Gere a beaucoup d’élégance et de classe dans la peau d'un milliardaire profitant de sa situation pour vivre dans le luxe tandis que Julia Roberts est tout simplement pétillante et rayonnante à souhait.
Ce n'est pas grand-chose mais pourtant, ce couple d'acteurs sait nous occuper pendant tout le long-métrage, en s'accordant des moments de joie à l'un et l'autre, sans la moindre retenue. Bien qu'elle ait connu son succès, ce n'est pas une grande comédie mais elle est bien construite dans l'ensemble, bourrée de quelques images mémorables tel que le shopping dans les boutiques chics de Beverly Hills, des images qui qui nous font goûter le plaisir de profiter d'un certain luxe. Aussi culte que le long-métrage, il est difficile de ne pas se laisser saisir par la musique du générique du début, bien trop tonique et joviale pour ne pas y résister, comme tout le reste de la production d'ailleurs. Gerry Marshall est peut être allé trop loin sur l'image de la femme mais je ne considère pas cette production comme une oeuvre dégradante pour ces dernières. 7/10
Vous devez être avocat : vous dégagez quelque chose de malin et d’inutile.