Le noeud karmique vomissant des avatars en forme de dômes de Fuller
Beaucoup de longueurs. Trop. Les scènes narrées par la guru New age ont été, pour moi, les plus indigestes, en partie pour le vocabulaire utilisé (l'effet est réussi pour le coup). Ca m'a rappelé mes pires moments de littérature en compagnie du très mystique Villa Vortex de Dantec. Ceci dit, on reconnait bien la patte de l'auteur. Une écriture fluide et riche, des thématiques autour du déclin civilisationnel et environnemental, la crise de conscience collective et les médias de masse. Mais les bons moments (ils existent !) sont trop dilués entre descriptions ennuyeuses et scènes inutiles et abracadabrantes. On se demande finalement si, comme son alter ego dans le livre, Spinrad a été payé à la page. Bref, loin d'être son meilleur bouquin. On préfèrera commencer avec Jack Barron.