Cette critique fait partie de la liste "48Hrs with Walter Hill".
https://senscritique.voiranime.info/liste/48Hrs_with_Walter_Hill/1587246
S'inspirant du mythe entourant le Bluesman Robert Johnson (il aurait vendu son âme au diable pour acquérir son talent), le scénariste John Fusco (Thunderheart) écrit un script où un jeune homme féru de blues, recherche la légendaire 30ème chanson de cet artiste.
Eugene se met en quête de retrouver l'un de ses membres de son groupe, Willie "Blind Dog Fulton" Brown.
Il pensera l'avoir trouvé dans un hospice et l'aidera à s'échapper de cet endroit, moyennant quoi celui-ci lui apprendra à jouer la fameuse chanson manquante...
Walter Hill s'intéresse à ce récit sur le tard et en obtient la réalisation auprès de Columbia Pictures.
Étant donné la place importante que tient la musique dans ce film, il fait appel à Ry Cooder (avec qui il a déjà collaboré 3 fois, auparavant) et Steve Vai (qui a joué avec Joe Satriani et Frank Zappa, entres autres).
Pour le casting, il retient le jeune Ralph Macchio et le vétéran Joe Seneca pour les rôles principaux, tandis qu'il choisira la belle Jamie Gertz pour un joli second rôle.
Qu'en est-il de ce film?
Pour tout dire, je viens juste de le découvrir (grâce à ce marathon Walter Hill) et je suis fort heureux de l'avoir vu.
Sorte de voyage initiatique musical sous forme de buddy-movie plein de tendresse, Crossroads est une déclaration d'amour au Blues, avec un soupçon de fantastique au travers du personnage de "Scratch" (aka Satan).
Rythmé de bout en bout, je me suis surpris à taper du pied en cours du film et le duel final m'a même donné des frissons!
L'interprétation sensible de Macchio et Seneca apporte un petit plus très touchant.
En un mot comme en cent, Crossroads est une petite merveille qui a rendu ma soirée extrêmement agréable et me récompensant d'avoir visionné toute la filmo de Walter Hill.
Hill qui est un réalisateur accompli ,de par les multiples genres cinématographiques qu'il a exploré avec (plus ou moins) de bonheur, depuis plus de 40 ans.
Mais on ne pourra pas lui retirer le fait d'avoir essayé de son mieux, bien plus en tout cas que la majorité des cinéastes...
Je salue donc Mr Hill pour son oeuvre !