Avec Crossroads Walter Hill s'éloigne de son style habituel, délaissant pour un temps ses films d'action aux scènes parfaitement chorégraphiées. Jusqu'à la fin des années 80 dans son genre il fait partie des meilleurs, à partir des années 90 ses films commencèrent à être moins bons.
Sur fond de musique Blues un jeune guitariste va aider un vieux joueur d'harmonica qui a connu Robert Johnson, un guitariste et chanteur de blues à la gloire fulgurante et qui a réellement existé. Il croit que ce vieux bonhomme sait où se trouve une chanson inédite qu'aurait enregistré Morton.
Construit comme un road movie ce film sans être mauvais et se regardant sans déplaisir manque pour autant d'une réalisation inspirée. Hill semble plus à son aise avec des films plus tendus et plus musclés.
La meilleure partie est le final qui plonge dans le fantastique (Johnson selon la légende aurait pactisé avec le Diable), un duel de guitares avec la présence de Robert Vai.