Le réalisateur Walter Hill, qu'on retrouve d'habitude dans des films plus "coup de poing" (48 heures, les guerriers de la nuit) , s'offre une petite pause en cette année 86 dans un registre ou on ne l'attend pas franchement avec ce "crossroads".
"crossroads", c'est un bon petit film "pop corn".
Des films comme on savait les faire autrefois , attachant et agréable comme tout.
Walter Hill est un réalisateur d'envergure qui, surtout à cette époque, faisait souvent mouche.
Ici, la trame reste simple mais Walter Hill sait offrir du bon spectacle : du rythme, une narration fluide , des dialogues sympa, et tout un lot de personnage attachant.
A commencer par le vieux bluesman, rodé et viril, qui à l'attitude et les mots qu'il faut pour nous faire rire.
Il est accompagné d'un petit jeune ionné de blues, encore un peu sage au début mais qui va apprendre à être un homme !
Enfin, ajoutons à cela une jeune brunette qui à de la répartie, qui va donc se dre à eux...pour ce bon petit bout de chemin.
Bref, on à un petit trio qui fonctionne très bien, le tout sur une bande son de qualité (du bon blues) et une spécial guest star de choix , le virtuose Steve Vai qui aime bien les duel de gratte façon "branlette de manche".
Bref, "crossroads" est un film efficace, bien joué, qui fait du bien à une époque de misère filmique ou les films sans prétention sont souvent médiocre ... mais aussi à une époque ou la musique mise en avant verse dans la soupe ou dans la m.... .