Le trait de Vincent Perriot, sa façon de traiter les grandes étendues et les paysages, son graphisme, les costumes des personnages, ... tout rappelle ici l’œuvre de Moebius et en particulier Arzak.
Il est clair que Negalyod est graphiquement très réussi avec ses larges cases de paysages désertiques, ses villes futuristes. Ce qui pêche un peu dans cette bd, ce serait plutôt le scénario et plus précisément, le rythme de celui-ci. Certaines tranches de l'histoire sont expédiées alors qu'elles auraient mérité un traitement approfondi alors que d'autres parties sont beaucoup plus étirées et contemplatives.
Ce défaut de rythme fait que l'on s'intéresse plus à cette bande-dessinée pour son trait que pour ce qu'elle raconte. Mais quel trait!