Les meilleurs films de 2022 selon candygirl_

Annotation :

Blu-ray / Universal Pictures

Précédant X au sein de sa narration, Pearl reste à mes yeux le plus grand film de Ti West. Scénarisé par ce dernier et Mia Goth, le personnage de cette jeune femme désespérée reste assurément le plus touchant que la comédienne ait eu à incarner jusqu'ici. Au service de ses parents, lui infirme et paralysé, elle stricte et travailleuse, Pearl ne rêve que de s'enfuir et de vivre ses rêves. Elle ambitionne par ailleurs à devenir danseuse, mais ses espoirs s'écrouleront face à la tragédie de son univers. La jeune fille rêveuse et ambitieuse, fracassée par la réalité dont celle de la Première Guerre mondiale, va alors atrocement exécuter tout son entourage… Pour la première fois de sa carrière et en ce sens secondé par sa jeune actrice, West s'attaque au drame psychologique saupoudré d'horreur. Mia Goth y est extraordinairement attachante malgré sa folie furieuse, piégée par sa propre violence et ses rêves brisés. Un immense film noir de jais.

Annotation :

Blu-ray / Blaq Out

S'inspirant très largement de l'atroce meurtre non résolu de Maud Maréchal, brûlée vive lors de la nuit du 13 au 14 mai 2013 et dont la chaîne Canal Crime a par ailleurs consacré un épisode via YouTube ( https://www.youtube.com/watch?v=wShOYNEtnYg ), Dominik Moll découvre les dessous de l'affaire dans 18.3. Une Année À La PJ, rédigé par Pauline Guéna, 7 ans après le sordide meurtre. Moll s'attelle au script aux côtés de son ami Gilles Marchand et l'œuvre se verra finalement bardée de vives récompenses dont 7 César, parmi lesquels celui du meilleur film. Une ribambelle de prix mérités pour une œuvre de rare qualité que certains comparent au génial L.627 de Bertrand Tavernier. Un film à découvrir absolument en espérant toutefois que le meurtrier de Maud Maréchal, rebaptisée Clara Royer dans le métrage, soit un jour identifié.

Annotation :

DVD / New Story

Annotation :

Blu-ray + DVD / Condor Entertainment

Imaginez qu'Andrea Arnold réalise un film en Irlande et vous obtiendrez The Quiet Girl, un pur bijou cinématographique où la quiétude et la sérénité prennent le pas sur la violence, aussi psychologique soit-elle. Les images sont magnifiques, le cast aussi et la dernière scène m'a faite pleurer comme une madeleine.

Annotation :

4xDVD - The Frighteners / Universal Pictures

© 1996

Annotation :

Blu-ray / Originals Factory

Annotation :

Blu-ray / Kinovista

65 ans après Pearl, cette dernière vit toujours avec Howard dans la même maison parentale. L'allégeance du couple envers le crime ne s'est jamais restreinte et le lac qui borde la maison est jonché d'épaves de véhicules. Nous sommes maintenant en 1979 et l'industrie du porno a éclaté au cœur des États-Unis, comme dans le reste du monde occidental. Un groupe de jeunes vidéastes et acteurs investissent la maison louée par Pearl et Howard, sans se douter une seule seconde que le vieux couple de psychopathes va procéder à une incommensurable destruction humaine durant la nuit… En rendant essentiellement hommage au premier Massacre À La Tronçonneuse de Tobe Hooper, Ti West réinvente un genre et s'amuse à brouiller les cartes. Son casting est de haute volée (de Mia Goth, qui incarne à la fois Maxine et Pearl, à Martin Henderson en ant par Jenna Ortega, tout le monde est fabuleux) et le massacre final nous fait quasiment penser à du Rob Zombie. Une réussite horrifique exemplaire.

Annotation :

2xBlu-ray / Paramount Pictures

Babylon aurait pu être un véritable chef-d'œuvre si Chazelle n'abordait pas autant de thématiques. Déé par ses propres ambitions, le cinéaste se perd malheureusement dans une multitude de sujets qui auraient pu être littéralement ionnants sous forme de longue série TV. Ici, malgré plus de 3h de métrage, le manque de développement sur certains thèmes contribue à un rythme relativement bancal heureusement sauvé par la frénésie du montage et la sublimation de la BO. Malgré ces défauts, le spectacle reste omniprésent, l'hommage au 7e Art est grandiose et le cast est tout bonnement jouissif.

Annotation :

Blu-ray / Orange Studio

Amusant de voir ce thriller français, conjugué aux arnaques financières, se faire autant démolir sur SensCritique. Avec une Marine Vacth hallucinante de par sa duperie et une Isabelle Adjani tout à fait remarquable en star aussi sensible que névrosée, le film s'emmitoufle dans un scénario à l'ancienne pour mettre en valeur des personnages totalement contemporains. Car il n'y a pas une once d'héroïsme dans ce monde impitoyablement couvert par les affaires, le star-system et les arnaques. Comme il n'y a absolument pas de sentiments, voire même un minimum de civilité. Bienvenue au XXIe siècle où les aigrefins sont de minables patentés et où les arnaqué(e)s cherchent simplement à enorgueillir leur pitoyable vanité. Avec férocité, Nicolas Bedos balance sans sommation notre monde contemporain à la tronche des spectateurs. Normal que cela ne plaise pas au plus grand nombre, trop habitué à être câliné par des œuvres sans âme où les méchants et les gentils sont forcément désignés. Ici, pas de faux-semblant, le monde agonise et se paraît radicalement de superficialité pour s'emmitoufler dans une forme de paraître totalement hypocrite. Bedos, sans aucune provocation, comme un gentil garçon qu'il n'est assurément pas suite à ses récents déboires avec la justice, offre néanmoins un divertissement salement empreint de vérité. Toute l'équipe s'est par ailleurs joliment investie dans ce film. Sans compter sur le fait que Marine Vacth pulvérise assurément le tout de par son indéniable talent.

Annotation :

Blu-ray + DVD + Livret / ESC Éditions

Annotation :

Blu-ray / Universal Pictures

Annotation :

Blu-ray / Diaphana Édition Vidéo

Arriver à me faire marrer avec un conduit spatio-temporel et une electro teub, c'est le pouvoir magique de Quentin Dupieux. Quant à Benoît Magimel, il est, ici, aussi excellent qu'hilarant 😃

Annotation :

Blu-ray / Gaumont

Annotation :

3xBlu-ray - Ben Russell / Shellac

Ultra expérimental, Against Time met indéniablement en valeur la perception du temps mixée à de la musique électronique en mode ambient et drone. D’une salle de concert hantée par les volutes bleutées d’un fumigène au tunnel du Prado à Marseille, en ant par l'effet reverse de diverses scènes mixées à bien d'autres univers imagés, Ben Russell nous soumet à une expérience sonore, poétique, stroboscopique, plastique et indéniablement anthropophile.

Annotation :

Blu-ray / Metropolitan Vidéo

Annotation :

Blu-ray + DVD + Livret - Édition Limitée / Metropolitan Vidéo

© 2021

En utilisant fidèlement la transcription de l'interrogatoire de Reality Winner par les agents du FBI le jour de son arrestation, le TV film Reality produit pour la HBO est l'adaptation filmique de la pièce Is This A Room, mise en scène par Tina Satter. C'est cette dernière qui réalisa également la version télévisuelle qui secoua les spectateurs nord-américains et se vit diffusée en salles dans le reste du monde. Épaulée par un formidable cast (en particuliers Sydney Sweeney, bluffante), Reality reste un exercice de style ionnant en gardant en tête qu'il s'agit avant tout d'un TV film (nos Josée Dayan et autre Laurent Tuel devraient en prendre de la graine). Lanceuse d'alerte par simple conviction démocratique, Reality Winner sera condamnée à 5 ans de prison pour l'exemple, histoire de démontrer que la démocratie de notre époque n'est devenue qu'une vaste fumisterie et qu'on ne plaisante pas avec les hommes d'affaires placés à la tête des pays.

Annotation :

Blu-ray / Paramount Pictures

Suite à l'énorme déception ressentie lors de ma (tardive) découverte du Top Gun original, je ressentais une forme de rejet envers sa suite réalisée 37 ans plus tard. Néanmoins considéré comme un bon film par quelques personnes de mon entourage, j'avoue que c'est surtout la présence de Jennifer Connelly au sein du casting qui m'a décidée à glisser le Blu-ray dans mon lecteur. Et quinze minutes plus tard, la magie de la réalisation opère déjà. Nous sommes finalement ici à 100 000 lieues du stupide film original commandé par l'US Navy à Hollywood afin de motiver les jeunes hommes à souhaiter s'engager. Avec ce second volet, nous plongeons directement au sein de l'héroïsme d'un personnage un brin has been (Tom Cruise), protégé au sein de la Navy par un ami vétéran (Val Kilmer, dans son émouvant dernier rôle), malheureusement au seuil de la mort. Mais notre héros va montrer de quel bois il se chauffe et va entraîner les meilleurs jeunes pilotes U.S à dégommer une base ennemie fortifiée (et emplie d'uranium) à la manière de Luke Skywalker dans le tout premier Star Wars. Entraînements, histoire d'amour, mission, suspens, humanisme… bref, tout ce qui fait l'énorme succès d'un blockbuster hollywoodien digne de ce nom se voit ici réuni durant 2h17 d'aventures trépidantes. C'est parfois totalement stupide (la scène où Jennifer Connelly attend son chéri, adossée à sa décapotable), mais aussi parfois émouvant (la scène où Tom Cruise serre Val Kilmer dans ses bras pour lui dire adieu) et excellemment tonitruant lors des périlleuses scènes d'action. Les 2h17 du métrage ent ainsi sans ennui avec, à la clé, une touchante réconciliation humaine. C'est essentiellement fait pour les fans du premier métrage, mais aussi pour les nouvelles générations (les enfants des premiers). La commerciale magie hollywoodienne, en somme.

Annotation :

Blu-ray / Universal Pictures

Annotation :

Blu-ray / M6 Vidéo

Avec sa promotion sous forme de promesse à renouveler le genre horrifique, La Main a visiblement déçu bon nombre de spectateurs. Psychologiquement, c'est pourtant un film sacrément pertinent qui analyse avec justesse une jeunesse avide de sensations fortes. Mentalement éprouvée par le récent décès d'un proche, la protagoniste centrale n'a clairement pas la solidité psychique pour vivre une telle expérience et va en subir les conséquences. Métaphorique et habile, ce premier long-métrage des frères Philippou deviendra à coup sûr, d'ici quelques années, un classique du genre.

Annotation :

Blu-ray / Sony Pictures

Là Où Chantent Les Écrevisses est l'exemple type du film U.S bardé de défauts qui a néanmoins fini par me happer et devant lequel j'ai pleurniché comme une madeleine. Et ça agit incontestablement pour plusieurs raisons. Déjà, le personnage qu'incarne Daisy Edgar-Jones est véritablement le portrait craché d'une amie. Du coup, l'identification reste scotchante. Puis, malgré le grossier ratage psychologique de TOUS les personnages, ça fonctionne quand même. Ne me demandez pas où, ni comment et encore moins pourquoi, mais j'ai adhéré à tout en ne croyant à rien. Rares sont les films qui me transportent dans autant de futilités en y adhérant pleinement (et pourtant, j'vous jure, je ne consomme aucune drogue). Bref, c'est incontestablement creux et Impitoyablement superficiel, mais j'ai adoré ♡ Même si, j'en reste certaine, je trouverai ça totalement nul lors d'un second visionnage. Ainsi soit-il. Amen.

Annotation :

Blu-ray / Potemkine Films

David Lynch n'est plus et c'est comme si j'avais perdu mon "papa" de cinéma... Connaissant sa filmographie sur le bout des doigts, je me suis plongée dans la découverte de ce documentaire où une poignée d'intervenants démontre combien Le Magicien D'Oz a influencé l'univers artistique de Lynch, mais aussi une immense partie du cinéma nord-américain. Des analyses souvent judicieuses (la comparaison Oz/Apocalypse Now reste remarquable) et parfois totalement absurdes...

Annotation :

DVD / Metro Beach

Annotation :

4K UltraHD + 2xBlu-ray - Crime À Froid - Bonus / Le Chat Qui Fume

Annotation :

Blu-ray - La Banquière - Bonus / StudioCanal

Un énième portrait de la célèbre comédienne avec, ici, une longue interview totalement inédite et enregistrée sur bande audio de Claude Sautet, qui s'éternise avec ion et sans langue de bois sur sa relation avec Romy Schneider. Illustré d'extraits de films appartenant au catalogue StudioCanal, Le Vertige De L'Absolu se penche également sur la véritable personnalité de la comédienne, névrotique patentée véritablement ionnée par son métier.

Annotation :

Blu-ray + DVD - Flic Story - Bonus / StudioCanal

47 ans après sa sortie en salles, Bénédicte Kermadec, Jean-Claude Missiaen, Henry Guibet et Jean-Louis Trintignant reviennent sur la production de Flic Story, concrétisée par Alain Delon. Si la parole des intervenants mettent indéniablement en valeur l'humanisme de Jacques Deray, il est plus compliqué pour eux de placer Delon au même niveau. Un documentaire intéressant et touchant, surtout de la part de Trintignant qui s'éteindra quelques jours plus tard. La remarque où il s'auto-considère comme un acteur bas de gamme ayant eu énormément de chance reste néanmoins d'une tristesse infinie.

Annotation :

2xBlu-ray 3D + 2xBlu-ray / 20th Century Studios

En terme d'enjeux universels, il faut avouer que ça ne vole quand même pas très haut. Enfin pas plus haut qu'un Shrek 3 (pour les valeurs familiales) ou La Petite Sirène version Disney 1989 (pour l'écoféminisme). En ce qui concerne le fond, c'est du Cameron ultra rabâché depuis Abyss, voire même depuis Aliens. En nettement plus familial, ici. Quant à la forme, elle ne me touche pas particulièrement sans pour autant éprouver un rejet... Par contre, avec le prochain, le projet risque de tourner très sérieusement en rond.

Annotation :

Blu-ray / e One

The Fabelmans se voit aujourd'hui considéré comme étant l'un des plus grands films de Steven Spielberg. Relatant ici une partie de son enfance et de son adolescence, le cinéaste consacré ultra-méga star par la majeure partie des cinéphiles de la planète ne pouvait ici qu'émouvoir ses irateurs en narrant tous les problèmes liés à sa jeunesse. Pourtant, The Fabelmans ne décolle vraiment jamais malgré sa très longue durée. Tout y est esquissé, fragmenté et dépeint sans véritables émotions. Une habitude pour le cinéaste qui, à mes yeux, a perdu tout son génial savoir-faire suite au triomphe international d'E.T. L'Extraterrestre en 1982. Multimilliardaire, mais également vénéré aux quatre coins de la planète, Spielberg enchaîne les projets plus ou moins blafards depuis des lustres tout en restant perpétuellement, aux yeux du public, le Maître absolu d'un Art qu'il ne maîtrise plus vraiment en termes d'émotions. Car si le célèbre réalisateur reste évidemment un technicien hors pair, sa sensibilité s'est malheureusement égarée depuis longtemps au sein d'un cinéma relativement simpliste, voire ultra commercial, qui n'a plus grand-chose à voir avec de l'Art.
Avec The Fabelmans, nous nageons dans la sphère de la mégalomanie exacerbée, considérée toutefois comme bienfaitrice et merveilleuse par un public toujours aussi ouvert au spectaculaire en suivant l'itinéraire d'un gamin à devenir cinéaste et qui démontre la violence qui l'anime au sein de ses muettes créations et de son entourage. Ok, cela aurait pu être ionnant si le sujet avait été abordé très différemment. Sauf que l'originalité créative et Spielberg, ça fait deux depuis des lustres et que son film n'a forcément pas grand-chose d'extraordinaire à raconter en ce sens. Ici, les longueurs sont légions mais se voient néanmoins sauvées par un casting somme toute impliqué qui fait plus ou moins er la pilule. Reste David Lynch, drôlissime, incarnant parfaitement l'irascibilité de John Ford dans ce qui restera sa dernière performance au cinéma. C'est peu, mais c'est déjà beaucoup par les temps qui courent.

Annotation :

Blu-ray / Warner Bros.

Pas une grande réussite... Mais Austin, quoi ♡
Il n'est certes pas aussi beau grimé en Presley qu'à cheval dans Once Upon A Time... In Hollywood, mais il est quand même waow 😍

Annotation :

Blu-ray / Paramount Pictures

Métaphore assez juste de la dépression, même si ça ne vaut pas Abandonnée de Nacho Cerdà qui aborde exactement le même sujet avec bien plus de pertinence et nettement moins de maladresse.

Annotation :

2xDVD + CD + 2xVinyle + Goodies / Parlophone