« Un dépressif est un enfoiré qui trouve que la vie n’est pas assez bien pour lui » : Hubert-Félix Thiéfaine.
C’est ce qui arrive à ce jeune homme, fils de mère célibataire, pauvre, acharné depuis qu’il est né à lutter pour survivre, travailler, étudier, pour finir exclu d’une société coréenne impitoyable. Viré de son appartement. Ses affaires détruites. Spolié de l’argent de toute une vie. Abandonné par la femme qu’il aime. C’en est trop. Il e à l’acte. Suicide. Fin de la farce.
Mais la Mort, avec laquelle on ne triche pas, le punit en le contraignant à retourner vivre 12 fois dans d’autres corps promis à des aventures et des soufs bien pires encore, avec évidement un choix d’incarnations bien croustillant, sadique et parfaitement étudié, jusqu’à ce qu’il comprenne le miracle de la vie.
Suicide, réincarnations, prise de conscience des autres et de l’univers, évolution, boucles temporelles, destins croisés, flashes-back, lois de causes et d’effets, leçons fondamentales de philosophie, sous fond de fantastique et de religion. Je me suis régalé du début à la fin, peut-être aussi parce que ces thèmes me sont personnellement sensibles, mais aussi grâce au déroulé de cette surprenante série en 8 épisodes complètement addictifs les uns sur les autres.
Bon évidement, c’est coréen, avec un jeu d’acteurs qui nous parait un peu surfait en imibilité, violence, colères, larmoiements ou criailleries. Sans oublier aussi certaines extravagances complètement tirées par les cheveux dans le seul but de finaliser le scenario. Mais enfin, pas plus qu’une bonne BD, perso ça ne me gêne pas tant que le scenario et la mise en scène sont bons. J’en suis resté scotché.