IT'S GONNA BE OK
Entamé sur les bons conseils d'Aurea (je vous invite d'ailleurs à lire sa sympathique critique ici: http://senscritique.voiranime.info/livre/Quand_souffle_le_vent_du_Nord/critique/9155259 ainsi que celle de Noménale, tout aussi chouette, là: http://senscritique.voiranime.info/livre/Quand_souffle_le_vent_du_Nord/critique/20536191), "Quand souffle le vent du Nord" est un roman épistolaire sorti il y a quelques années.
CAN'T AFFORD ANOTHER DAY
Dès les premières pages, une chanson, une seule, m'est venue à l'esprit, pour y revenir à chaque reprise de lecture (oui le livre est court, mais il m'aura tout de même fallu un certain nombre de sessions de lecture, je suis comme ça moi, on va dire que je savoure...pour ne pas ettre que je lis très peu de livres !). Quel rapport entre ladite chanson et le roman de Glattauer me demanderez-vous ? Si allez, demandez, allez, quelqu'un ?
AT 50 BYTES PER SECOND
Et bien c'est très simple: la chanson dont il est question s'appelle...non, pas Pomme C ! Mais "Pink Ego Box", interprétée par Muse (un groupe que j'aime "un peu" on va dire). Aurea, si tu ne la connais pas, fonce, cela devrait te rappeler quelque chose. Une histoire de rencontre par écrans interposés, de naissance d'intérêt, de sentiments, de ion. Car c'est de cela dont il est question tout au long du roman.
I'VE NEVER SEEN YOUR EYES
Emma Rothner veut résilier un abonnement, mais se trompe de destinataire en envoyant son e-mail. Leo Leike reçoit le message, et décide d'y répondre poliment. L'histoire aurait pu s'arrêter là. Mais au fil des échanges de mails, l'intérêt du lecteur va croître à mesure que celui des protagonistes grandira l'un pour l'autre. Grâce à des dialogues impeccablement écrits, souvent drôles, le ton est parfois léger, parfois grave. L'oeuvre est assez subtile pour faire naître nombre de sentiments, à l'image de ce qu'éprouvent les 2 "messagers". Jusqu'à l'éventualité d'une rencontre...ou non.
I'VE NEVER HEARD YOUR LIES
Cette rencontre virtuelle va rapidement créer une dépendance de l'un et l'autre, pour l'autre. L'une des questions qui est soulevée par l'auteur, dans sa description de la montée en puissance du lien affectif, c'est cette idéalisation qui naît souvent de ce genre de rencontres. En effet, vu la liberté totale accordée par le média, et à défaut d'avoir l'interlocuteur inconnu en face, qui rendrait le mensonge plus délicat, tous les excès sont donc possibles. Et l'on a vite fait de revêtir le costume du super héros le plus détesté de la planète: mythoman !
L'imagination de l'autre crée un interlocuteur parfait, et le soufflet peut très vite retomber lorsque l'on e du virtuel au réel.
Heureusement, l'Homme sait aussi rester vrai, et c'est l'un des enseignements que l'on tirera lorsqu'on refermera le livre...après une fin qui m'aura personnellement quelque peu déçu, de part son caractère un peu facile...
BUT I THINK I LIKE YOU, "Quand souffle le vent du Nord" !
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