Bon, on le sait, le thème des difficiles relations père/fils est cher à Kafka. "La métamorphose" en propose une étude fort appréciée mais je préfère personnellement "Le verdict".
Associer les espérances perdues d'un père à un ami de son fils parti réaliser ses rêves à Petersbourg est une idée géniale. On sent tout les regrets du père qui pleure cette partie de son fils qui a disparu. Bien que le fils ait "réussi" socialement, prêt à se marier, son père lui reproche sa lâcheté et ses faiblesses.
La figure du Père tout puissant est exacerbé et Georg n'arrivera pas à sortir indemne de son jugement.