De prime abord un récit guerrier, sur un thème de fantasy sombre, et qu'on pourrait penser assez caricatural au vue des premiers chapitres où massacres et magie noire se côtoient. C'est un démarrage en trompe l'œil car tout le propos de cette saga, ode à la liberté, sera de redorer la réputation d'une race souvent perçue comme maléfique dans cette littérature. Ici, les orcs sont martiaux mais rêvent d'une vie en paix, d'une vie de liberté. Les orcs sont violents mais jamais cruels, voire tout l'inverse, que ce soit dans leur camaraderie interne impressionnante ou leur bonté à l'égard de ceux qui croisent leur route et ne leur veulent aucun tort.
Malheureusement pour la compagnie des Renards, à mesure que ce premier tome avance, le nombre d'ennemis de nos héros ne cessent de croître, dans un rythme effréné d'aventures, de péripéties, expéditions militaires, raids et infiltrations. Les rouages se mettent tranquillement en place, que ce soit la géopolitique de ce monde, la quête fil rouge de la trilogie et les différents camps.