Alexander Payne avait déjà su me séduire avec « Election » et « Sideways », des films qui révélaient son talent unique pour capturer les nuances de l’âme humaine avec justesse. Avec « The Holdovers », il confirme une fois de plus sa maîtrise du storytelling et son sens aiguisé des dialogues pince-sans-rire. Il arrive une nouvelle fois à jongler avec élégance entre le drame intimiste complexe et la comédie légère, un équilibre magnifiquement atteint ici.
« The Holdovers » est un récit hybride, à la fois feel-good et mélancolique, un mélange subtil qui esquive habilement la mièvrerie attendue d’un film de Noël. Le film repose sur des personnages écrits avec soin, entiers et authentiques, dont les failles et les aspirations m’ont touché dès les premières secondes.
Paul Giamatti livre une performance à la fois intense et nuancée, incarnant un homme rugueux qui dévoile son humanité au fil du récit. Ses interactions avec le jeune Dominic Sessa évoluent entre confrontation et complicité, et offrent des moments sincères et vraiment touchants.
Une fable intemporelle sur les liens improbables qui peuvent bouleverser nos vies.
Bijou.