Little Great Man
1970 juste avant Noël : Paul Hunham est enseignant dans un lycée privé de Nouvelle Angleterre. Il enseigne la philosophie et ses élèves ne sont pas vraiment réceptifs et ne rêvent que de vacances. Paul est lui contraint de rester à l’Internat pour les fêtes en compagnie de plusieurs élèves dont Angus également dans ce cas après un appel de sa mère ne pouvant le garder. La cuisinière Mary les accompagne pour ce réveillon étrange.
Le voici ce retour de Payne avec cet opus visiblement destiné aux adeptes cinéphiles d’un Capitaine philosophique ou d’un professeur « hollandais », dont je suis. Rendez-vous totalement réussi.
Plongée dans un enseignement d’une autre époque avec une première séquence semblant présager d’une séance pour cancres de la pensée et de l’ouverture d’esprit. Sauf que par des petits secrets, c’est un autre cours qui va concerner notre trio particulier : une leçon d’empathie et de révélations.
La manière de filmer tel les années 60 nous immerge directement dans l’époque et ce non documentaire en soi va être enrichissant, particulièrement pour Angus souffrant d’une certaine absence justifiant son caractère tête-à-claque sur la première moitié du film avant de s’illustrer et de devenir en quelque sorte adulte.
Ce age d’une génération à l’autre illustré par une forte séance sur l’origine vous touchera si vous avez à la fois cet esprit critique sur les mentalités actuelles notamment numériques et, pour les moins jeunes, une nostalgie de cet enseignement sûrement proche. Magnifiquement interprété par notre trio principal avec gros coup de cœur personnel pour le « rookie » Dominic Sessa et avec une magnifique B.O., cette expérience vous marquera et vous fera sans doute grandir.
A recommander vivement