Imaginez une critique humoristique du « rêve américain » en 1954, soit plus de 60 ans ! Certes c’est comique mais le message est assez clair et visionnaire. Beaucoup d’italiens, surtout des régions plus pauvre du Sud, se sont expatriés après la seconde guerre mondiale pour trouver du travail à l’étranger. Le personnage principal y rêve pour des raisons de carrières artistiques et de liberté, hébergé qu’il est encore chez ses parents.
En 1954, la carrière d’Alberto Sordi (34 ans) explose avec plusieurs très bonnes comédies italiennes: Via Padova 46, Il seduttore, L’arte di arrangiarsi. C’est un de ses premiers grand rôle après des seconds rôles comme dans I vitelloni (1953) et Lo sceicco bianco (1952) de Federico Fellini. Son registre est ici plus comique.
https://paul2canada.wordpress.com/2009/05/28/un-americano-a-roma/