Au milieu des X-men, Spiderman et autres Batman, The Punisher ne pèse pas lourd en notoriété. Pourtant, le personnage mérite qu'on s'y intéresse pour un point précis.
Frank Castle n'est pas gentil. Franck Castle ne sauve pas des enfants dans un immeuble en flammes. Franck Castle ne se contente pas d’assommer ses adversaires au nom de la morale et de la bonne conscience.
Non. Frank Castle a envie de se venger, et pour ça il va tuer, torturer, flinguer ou découper tout ce qui se dresse devant lui. Et peu importe ce qu'en pense les justiciers en collant.
The Punisher est censé incarner l'esprit de vengeance et de justice personnelle et il le fait parfaitement bien. Primaire ? Certes. Bestial ? Oh oui. Sanglant ? A souhaits. The Punisher est le genre de film qui ne vous surprendra pas, et c'est tant mieux dans ce cas là, l’absence de surprise impliquant l’absence de déception.
Alors oui le scénario est minimaliste, les acteurs sont loin d'êtres transcendants, la poésie est absente et l'idéologie prônée est critiquable. Mais personne n'en tiendra rigueur à Jonathan Hensleight, réalisateur de l'oeuvre. Pourquoi ? Parce que le contrat est rempli. Sans voir trop haut le film est à l'image du vengeur à la tête de mort. Froid, violent, sombre et efficace. On ne lui demandait rien de plus.