Il bâtit sa légende sur son adresse, Ip
Il existe des spectateurs allergiques au ralenti qui sont capables de rejeter un film pour 10 secondes de slow-motion malheureux. Comment pourraient-ils survivre à un film qui ne présente que 10 minutes de vitesse réelle ?
The Grandmaster est conçu exclusivement sur trois types de scènes.
- les combats, stylisés à l'extrême et au ralenti
- les dialogues, alanguis et chloroformés comme au ralenti
- les plans esthétiques à base de macros ou longues focales, au ralenti.
C'est totalement wrong, car why ? L'impression de suivre une version adulte et filtrée d'un épisode de Yu-Gi-oh!, à base de "j'ai la plus grand grosse et je vais te le prouver" d'où émerge ça et là une fulgurance, comme ce "je te combats, tu me combats, quel ennui !"
(et puis les 10 dernières minutes qui baignent dans une pale copie de "il était une fois en Amérique" de Morricone ça ne prend pas)
Ip ? Ip ?! Ip ! Hooouu, ! Rat !