Voilà une œuvre peu commune aux ambitions très honorables. Celles de pas faire comme les autres, de sortir de l'ordinaire.
Que ce soit par ses génériques (de de début et de fin), son entracte de 15 minutes à mi parcours où même sa narration très dilletante Brady Corbet (réalisateur que je ne connaissais pas) ne veut pas faire comme la majorité des produits hollywoodien. Et c'est tout à son honneur.
La force de "The Brutalist" c'est de réussir à rendre fascinant un spitch qui ne l'est pas vraiment.
Globalement j'ai apprécié le métrage même si j'ai trouvé la seconde partie un peu longue par moment. Mais comme toujours ce n'est que mon humble avis.
Côté acting, Adrien Brody est comme toujours excellent et n'a clairement pas volé son second Oscar.
Guy Pearce, quant à lui, livre certainement LA prestation de sa carrière dans la peau d'un personnage ambiguë qui révèle son vrai visage dans la seconde partie de l'œuvre.
Bref, j'ai aimé "The Brutalist" mais de là à parler de chef d'œuvre je trouve que c'est un peu fort en café. Mais je concède volontiers qu'un autre visionnage s'impose pour apprécier chaque subtilité.