Silvio et les autres est le premier film depuis 2004 de Paolo Sorrentino a n’avoir pas concouru en compétition au festival de Cannes. Autre élément de comparaison, ce portrait de Silvio Berlusconi succède dix ans après à celui, remarquable, qui avait été fait de Giulio Andreotti dans Il divo (2008). Pour ces deux films, le duo formé par Sorrentino et Toni Servillo, respectivement derrière et devant la caméra, demeure. C’est peut-être là la seule constante entre les deux opus politiques du cinéaste. Après Andreotti vient donc Berlusconi, plus pour le pire que pour le meilleur. Lire la critique complète.