À l’heure où l’écrivain Roberto Saviano ,menacé de mort, vit sous protection policière pour avoir écrit des bouquins sur ma mafia napolitaine, il fallait du culot pour dépeindre le portrait de Berlusconi. Sorrentino, toujours amoureux de la contradiction et tout sauf manichéen, parle de la vacuité, la peur de la vieillesse, de la société du spectacle, et souligne la fin de la démocratie avec fascination et écœurement à la fois.
Comme à chaque fois, son travail laisse des images imprimées sur la rétine pendant des jours, et entraîne une excitation et une réflexion forte en même temps.