"A quiet place" = "Sans bruit" (titre français)
Si vous ne l’avez pas vu, continuez comme ça.
Encensé par le public et la presse, ne vous y trompez pas, c’est du vide. Le réalisateur a « oublié » de créer la proximité entre ses personnages et le spectateur, en leur insufflant ne serait-ce qu'une once de personnalité. Ils sont creux (et cons comme la lune, qui plus est). Du coup, on n’en a rien à branler de ce qui pourrait leur arriver. Ils peuvent tous crever les uns après les autres que ça ne nous ferait pas verser la moindre petite larmichette.
Pas d’empathie, pas de suspense, aucune peur au ventre.
Un vrai étron truffé d’incohérences. Il y en a tellement que je ne pourrais pas toutes les énumérer.
Et cette pléthore de jump scares à deux balles, c’est inable de facilité. De la musique, en veux-tu, en voilà … P’tain mais ils vont piger quand, qu’un film d’angoisse est beaucoup plus efficace dans ses silences ? Que c’est une question d’ambiance plus que de « tiens, je vais faire sursauter le spectateur en foutant la zik à fond, tout d'un coup", alors que le mari surprend l’héroïne se regardant dans le miroir ? Quelle idée de débouler comme ça, faut vraiment être con. Il réitère un peu plus tard en faisant peur à sa gamine, en arrivant comme un bœuf, par derrière.
Et cette fin bâclée….un vrai foutage de gueule : « C’est bon, on a nos 1h30 réglementaires ? Cool, on peut s’arrêter là, ça saoule. »
Sans bruit, sans scénario et sans talent.