Marty McFly a réussi à retourner en 1985, avec un gros bonus, l'amélioration de la vie de sa famille (ou plutôt l'effacement temporel des raisons qui ont fait que ses parents sont devenus des loques humaines). Il n'a hélas pas le temps d'en profiter: Doc Brown est de retour, et a besoin de lui pour une mission très importante... en 2015.
Une critique insignifiante torchée en un jour aussi anodin et insignifiant que celui-ci, un jour juste utile pour confronter la vision loufoque d'un futur parodiant les années 1980 plus qu'autre chose -Robert Zemeckis semblait avoir déjà pleinement conscience de leur caractère infiniment kitsch, nom de Zeus!- et notre temps.
Toujours autant d'entrain de la part du casting, de Michael J. Fox à Thomas F. Wilson en ant par Christopher Lloyd, toujours aussi désopilant. Un 2015 rétro-futuriste ultra-kitsch disais-je, pas aussi marquant que les années 1950 selon moi, mais le placement produit, la pop culture et le calendrier en ont décidé autrement depuis, enfin bref... Une gaffe monumentale a été commise d'emblée: comment Marty et Jennifer peuvent-ils exister vieux en 2015 si ils ont disparu du cours du temps en 1985? Et un certain nombre d'autres paradoxes sont à relever aussi, et... Tant pis, fuck it.
Sans grande surprise, la recette est presque la même que pour la première aventure, mais la bonne idée c'est l'Almanach des sports, pour modifier le cours du temps de manière intentionnelle cette fois (et une bonne occasion de retrouver les années 50, je le confesse, c'est là que je préfère Léa Thompson, mais même en bimbo dans le 1985 uchronique elle s'en sort bien). Cet enfer du 1985 alternatif où l'Histoire a changé dramatiquement on aurait aimé en voir un peu plus par contre, dommage...