Non, pas vraiment.
Mickey and the bear se veut un film réaliste sur les petites gens d'un petit pays qui s'appelle les États Unis d’Amérique (je ne sais pas si vous connaissez).
Réaliste dans les thématiques abordées d'abord et dans la réalisation à hauteur d'homme comme disent ceux qui savent (et donc pas moi).
Mickey est une gamine à peine majeure, sa mère est morte, elle s'occupe de son père accroc aux opiacés sous ordonnances, à l'alcool et comme de bien entendu vétéran du Vietn... non, d’Irak, les temps changent ma pauvre dame, y'a plus d'saison, celui là même qui donne son titre au film.
On y parle de filiation, sous l'angle de la pression et des obligations plus que de celui de l'hérédité avec cette langueur un peu anesthésiante propre à ce cinéma dit indépendant type Sundance (et ce n'est pas péjoratif pour moi) et on croit à ce qu'on voit.
Petit problème, néanmoins, on l'a déjà vu de nombreuses fois, justement, mais bon, il parait que l'art est redite donc on saura ne pas en tenir rigueur à ce film qui s'apprécie gentiment, notamment grâce aux acteurs et à leur jeu toujours juste et sobre.
Le film n'a pas des ambitions démesurées et sait rester dans les limites de son propos.
A hauteur d'homme, quoi...