Entre le Berlin qu'il quitte suite à la montée du nazisme (exactement au lendemain de l'incendie du Reichstag) et le Hollywood théâtre de ses succès, Wilder pose ses valises à Paris et y tourne son premier film, entièrement en français.
Henri Pasquier, un jeune homme vivant luxueusement, se voit retirer sa voiture par son médecin de père qui l'encourage à trouver un emploi en ces temps de crise. Alors qu'il vole son ex-automobile au nez et à la barbe d'as de la dérobe, il se fait engager par le patron de leur équipe. Il se lie alors d'amitié avec l'un d'eux et tombe sous le charme Jeannette, l'appât de la bande qui distrait les riches conducteurs pendant que les autres leur chipent leur engin.
Wilder et son équipe filment les personnages dans le Paris des années 30 avec les moyens du bord, du haut d'un camion. Un ton comique, une touche d'aventure et la jeune Danielle Darrieux, alors âgée de seize ans.
Sans être ni bon ni mauvais, Wilder sème là la première graine de sa fantastique filmographie. Et quelle filmographie! Non cette graine là n'avait rien de mauvaise.