Kirsten, je t'aime. Depuis que je t'ai vue dans Melancholia, je t'aime. Tu es magnifique. Tu es parfaite, tu es une actrice parfaite. Je crois que dans ma critique de Melancholia, j'exprime déjà mon amour pour toi. Mais je me répète, je le sais, je me répète. J'ai envie d'être ton ami, ton amant, j'ai envie de te connaitre. Tu as l'air drôle, intelligente, et puis putain qu'est-ce que tu choisis bien tes films. Quand c'est la fin du monde, quand tu dois jouer la dépressive, tu es sublime. Quand on est au 18ème siècle, quand tu dois jouer la bourge, tu es sublime. Tu es parfaite. Je t'aime. Si Natalie Portman n'existait pas, je te demanderais en mariage sur le champ, parce que tu me fais rire, tu me fais pleurer, tu me fais t'aimer. Et je n'ai pas encore vu Virgin Suicides. Tu sais, au fond, Spider-Man c'était pas grand chose, t'as déé tout ça, je sais que tu vaux beaucoup plus. Peu de monde arrive à ta cheville, et quelques personnes doivent pleurer le soir dans leur lit parce que tu es parfaite et ils sont jaloux. Laissons-les, et partons vivre tous les deux loin de tout. Tu me joueras la tristesse, la joie, la vie et la mort. Et je t'aimerai.
Sofia Coppola, je ne te connais pas encore mais je t'aime déjà. D'après ce premier film que je vois de toi, tu sembles déjà grande, comme quand on fait du grand cinéma. J'ai presque envie de te vouvoyer. Vous savez filmer. Mais tu me parais tellement sympa que je préfères te tutoyer (bien sûr, tout cela reste entre nous). Tu sais filmer, rien que ça, tu sais filmer. Tu as des goûts musicaux parfaits, tu es mariée au chanteur de Phoenix. Tu arrives à faire des anachronismes plus beaux les uns que les autres, c'est jouissif de voir ces Converse violettes posées là, derrière sa jambe. Et puis je sais bien que tu n'as jamais voulu faire un film historique, que tu respectes ou non l'Histoire de je m'en fous : ton film est superbe. Les personnages que tu as créés sont magnifiques, tu aimes Kirsten Dunst et ça se voit, rien que pour ça je t'aime. Les amis de mes amis sont mes amis. Tu as du goût. Oui, je l'ai déjà dit, mais cette fois-ci ça concerne les costumes et les décors : c'est beau, ton film est beau. D'accord, c'est un peu facile quand on choisit de filmer à Versailles, mais crois-moi, si Zack Snyder avait réalisé ton film, j'aurais vomi. Et puis il y a des macarons roses dans ton film. Beaucoup. J'aime les macarons roses, tu aimes les macarons roses, tu es quelqu'un de bien. Tu sais ce qu'est l'humour, la subtilité autant que la grossièreté. Je t'aime. J'allais oublier : tu sais finir tes films.
Toi, plan final, oui toi là, non non n'essaies pas de te cacher. Tu es encore dans ma tête et tu le seras sûrement toujours. Je ne t'oublierai jamais. Je t'aime, tu es si beau, si empli de sens. Tu n'es qu'une image, sans son, sans mouvement, mais tu es parfait. Oui toi aussi, parfait. Je me suis demandé si la réalisatrice, ta créatrice, allait s'arrêter là, à toi. Et oui, elle l'a fait. Tu es magnifique. Je t'aime. Grâce à toi, j'ai mis 9, tu as réussi à me convaincre tellement tu es beau. Le reste du film n'est pas vide et inintéressant, je n'ai jamais dit ça, je pense notamment aux deux scènes d'applaudissement dans le théâtre, c'est vraiment une mise en scène parfaite. Mais toi tu es unique, je n'ai jamais vu de film se finir comme ça. Les quelques secondes qui te précèdent sont aussi parfaites, le "I'm saying goodbye" de Kirsten Dunst qui ne parle pas mais qui regarde simplement par la fenêtre du carrosse est merveilleux. Je devrais lui écrire une lettre pour lui dire à quel point je l'aime, tu ne penses pas ?