Un beau Visconti méconnu est mal apprécié, histoire d’amour impossible, perdue d’avance, à rapprocher de « Brève rencontre » ou encore de « Lettre d’une inconnue ». L’intrigue prend pour décors la ville de Livourne et ses canaux labyrinthiques, Visconti y apporte une touche d’onirisme et développe un climat étrange, dérivant vers le réalisme poétique dans ses meilleurs moments.
Au final on est tout de même en droit de se demander pourquoi la naïve Maria Schell finit par choisir cette face de carême de Jean Marais au lieu du joyeux Marcello Mastroianni, le cœur a ses raisons…