Deux ans après Au service secret de Sa Majesté, ce septième opus de la célèbre saga produite par Harry Saltzman et Albert R. Broccoli (par l'intermédiaire de leur société EON Productions) est d'abord un roman d'espionnage de l'écrivain britannique Ian Fleming, publié en 1956. C'est le quatrième volume ayant pour héros James Bond, la traduction française paraît en 1957 sous le titre Chauds les Glaçons ! avant de prendre définitivement le titre Les diamants sont éternels en 1973. James Bond doit contrer les plans du S.P.E.C.T.R.E., une organisation criminelle qui veut anéantir Washington, grâce à une arme hors du commun : un gigantesque laser alimenté par une myriade de diamants. Le roman a été adapté au cinéma en 1971 sous le titre de Les Diamants sont éternels, qui met pour la dernière fois en scène l'acteur Sean Connery (Pas de printemps pour Marnie, La Ligue des gentlemen extraordinaires) dans le rôle de l'agent 007 pour un James Bond officiel, qui suite au relatif échec d'Au service secret de Sa Majesté, George Lazenby est remercié et il ne voulait plus reprendre le smoking. Connery est prié de reprendre du service avec moumoute à 41 ans et moyennant un salaire mirobolant de 1,25 million de dollars et un pourcentage sur les recettes pour un budget Bondien de seulement 7,2 millions de dollars ! Une affaire rentable au final avec un box-office mondial total à 116 millions de dollars ! Réalisé par le vétéran Guy Halmilton (La Bataille d'Angleterre, Remo sans arme et dangereux) qui signa quatre chapitres de la franchise James Bond, en commençant par Goldfinger avec Connery, sorti en 1964, et qui est considéré comme l'un des épisodes les plus réussis de la série. Les trois autres sont Les Diamants sont éternels en 1971, Vivre et laisser mourir en 1973 premier film de James Bond avec Sir Roger Moore qui gagne en légèreté sans tomber dans la parodie et enfin L'Homme au pistolet d'or en 1974 également avec Moore. Dans les seconds rôles, d'abord les James Bond Girls, Jill St John (Le Monde perdu, La Cible hurlante) & Lana Wood (La Prisonnière du désert, Race to Judgment) face à Blofeld, incarné par Charles Gray (La Nuit des généraux, La Taupe), ainsi que Jimmy Dean, Bruce Cabot (King Kong, Les Bérets verts), Norman Burton (La Planète des singes, Bloodsport, tous les coups sont permis), Bruce Glover (Justice sauvage, Le Bagarreur), Putter Smith, Lois Maxwell (Lolita, Vengeance secrète), Bernard Lee (Plus fort que le diable, Scotland Yard contre X), Desmond Llewelyn (Cléopâtre, Chitty Chitty Bang Bang) et l'apparition de Sid Haig.
Bienvenue en enfer Blofeld !
Les diamantaires d'Amsterdam sont inquiets. Ils soupçonnent un mystérieux criminel de stocker les pierres précieuses afin de ruiner le marché. James Bond est chargé de tirer l'affaire au clair. Sous l'identité d'un trafiquant notoire, Franks, Bond est rapidement é par la belle Tiffany Case, qui lui demande de er un lot important de diamants aux Etats-Unis. Tandis qu'un tandem de tueurs, Kidd et Wint, exécute des complices à tour de bras, l'agent 007 parvient à pénétrer dans le casino d'un milliardaire, Willard Whyte, puis dans le centre de recherches spatiales du docteur Metz. Il découvre qu'un gang projette de dominer le monde grâce à l'envoi d'un engin dans l'espace…
On peut vraiment dire qu'il est parti la queue entre les jambes !
Pour être franc ce n'est pas mon préféré de la saga, Connery réincarne mollement Bond, l'agent secret de Sa Très Gracieuse Majesté, qui croit avoir tué Blofeld mais qui découvre qu'il est bien sûr toujours vivant, celui-ci veut utiliser des diamants pour créer un dangereux satellite de la mort qui empêcherait l'utilisation des armes nucléaires partout dans le monde. Une intrigue très simple qui tourne en rond comme la mauvaise course-poursuite dans le parking de Las Vegas, suivant une montée tranquille d'un gratte-ciel comme Spider-man avant que Bond ne soit victime de la libération de la femme dans un combat face à Bambi & Perle Noire pour finalement détruire la base secrète du Spectre, une plate-forme pétrolière ! Blofeld meurt, non il s'enfuit hémiplégique ! Connery s'enfuit aussi, mais reviendra douze ans plus tard pour tourner un Bond non officiel bien meilleur, Jamais plus Jamais en 1983. Malgré tout il y a de bonnes choses comme la correcte mise en scène d'Halmilton, le duo de tueurs, Monsieur Wint & Monsieur Kidd, la musique et le hit Diamonds Are Forever chanté comme Goldfinger en 1964 par la chanteuse Shirley Bassey, un petit bijou dont l'orfèvre n'est autre que l'éternel John Barry.
The End of Diamonds Are Forever
James Bond Will Return In Live And Let Die