Welcome to the 70's, Mister Bond.
La présence de George Lazenby n'ayant pas convaincu grand monde dans le pourtant excellent "Au service secret de sa majesté", il est donc décidé de lui trouver un remplaçant... qui ne sera finalement autre que Sean Connery, le comédien ayant réussi à négocier un cachet mirobolant pour l'époque.
Bazardant l'opus précédent et jouant la carte de l'humour, "Les diamants sont éternels" est clairement l'épisode de trop dans la saga Connery, la preuve malheureuse que le personnage haut en couleur de 007 colle mal aux 70's, apparaissant clairement comme une relique du é, un héros caricatural et définitivement ringard, pas aidé par l'interprétation d'un Sean Connery n'en ayant clairement rien à foutre.
Bien que correctement torché par Guy Hamilton, "Les diamants sont éternels" peine à susciter l'intérêt pendant plus de deux heures, sombrant constamment dans un ridicule sans fin, à peine compensé par une poignée de séquences sympathiques comme la poursuite en bagnole dans Las Vegas.
Bourré à la gueule d'éléments bis, "Les diamants sont éternels" donne même l'impression par moments de se retrouver devant un mauvais porno des 70's, tant les situations prêtent involontairement à rire et semblent tourner uniquement autour d'un Bond queutard n'ayant même plus besoin de prétexte pour se taper la première pouffe venue.
Interminable et se moquant ouvertement de son propre univers, "les diamants sont éternels" est un ratage presque complet mais techniquement potable, annonçant une triste décennie à venir avec l'avènement du clownesque Roger Moore.