Le Renard jaune par inspecteurmorvandieu

Le Renard Jaune, c'est une brasserie de quartier oû une poignée de personnages vient trainer son ennui, brailler ou se saouler. C'est aussi quasiment le seul décor du film, celui où se déroulera une enquête policière après que Charles Senac (R.Bohringer), ancien prix Goncourt, a été assassiné chez lui. Tout le monde est suspect car Senac ait ses journées à injurier ou invectiver tout le monde.

L'intrigue policière, à propos du coupable et de son mobile, n'a aucun intérêt, parce que Mocky ne lui en donne pas, ni dans l'intention, ni par sa mise en scène médiocre et approximative. Ce qui compte pour Mocky, c'est cette galerie de paumés et de grandes gueules qui stagnent au Renard Jaune. Le réalisateur a réuni un joli casting, dont plusieurs vieux habitués, septuagénaires ou octogénaires comme lui. Est-ce pour cette raison le que le film est aussi plan-plan? Déjà qu'il n'y a pas de suspens, Mocky nous endort avec sa réalisation sans rythme. Quant aux personnages, il sont ce qu'en fait toujours Mocky: des caricatures, des figures univoques à peine esquissées, dépourvues de psychologie, mais la psychologie, ça n'a jamais été le truc de Mocky.

3

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Jean-Pierre Mocky

Créée

le 19 oct. 2024

Critique lue 4 fois

Critique lue 4 fois

D'autres avis sur Le Renard jaune

Critique de Le Renard jaune par pierrick_D_

Un écrivain agressif,gueulard et alcoolique est assassiné.Le policier chargé de l'enquête interroge les clients et le personnel du bistrot où le défunt avait ses habitudes,tous ayant de bonnes...

le 13 mars 2020

3 j'aime

5

Critique de Le Renard jaune par AMCHI

Dans le temps Mocky tourna quelques bons films et s'ils ont toujours possédé un côté un peu bricolé depuis les années 90 la qualité a sérieusement baissé alors qu'en est-il du dernier en date...

Par

le 26 avr. 2014

3 j'aime

Moteur, moteurrrrrrrr

Huit-clos ultra fauché avec un casting des plus improbable. Lonsdale (qui n’articule presque plus), Dalle, Bohringer, Chevallier, Lavanant, Brasseur, Diefenthal, Stévenin, Duléry, j’en e et des...

Par

le 10 sept. 2019

1 j'aime

1

Du même critique

Critique de Calmos par inspecteurmorvandieu

Le film de Blier résonne comme une réaction au féminisme des années 70. Excessif et provocant, Blier renverse les rôles et ce sont les hommes qui réclament leurs droits, qui se refusent d'être la...

le 21 oct. 2024

3 j'aime

Critique de La Scoumoune par inspecteurmorvandieu

Le film a mal vieilli. Plus que jamais, l'image que José Giovanni donne du milieu, et de la pègre marseillaise en particulier, semble à l'évidence artificielle et fausse. Ses personnages, celui de...

le 17 oct. 2024

3 j'aime

1

Critique de Roméo et Juliette par inspecteurmorvandieu

L'ancestrale querelle entre Capulet et Montaigu prend d'emblée la forme d'une bataille de rue opposant maitres et valets des deux familles. Dès lors, la rencontre amoureuse et la ion fulgurante...

il y a 5 jours

2 j'aime