Ce qui est très intéressant avec le ce préquel "Oz, The Great and Powerful", c'est le périple juridique qui a directement influencé le développement de ce projet du studio Disney, qui ne devait exposer aucun flanc à un potentiel procès de la part de La Warner, détenteur des droits du mythique film "The Wizard of Oz". C'est en lisant un article aux exemples croustillants (lien en fin de critique) que je me suis rappelé ce film que je comptais voir. Allez, c'est parti.
Alors, "Oz, The Great and Powerful", ça peut se résumer à une pellicule colorée à la gouache sans eau, sortie directement du tube en gros aplats, dirigée par un Sam Raimi fatigué, laissant ses acteurs débiter leurs répliques sans l'once d'un second degré. Si l'idée de raconter l'histoire de l'arrivée du magicien Oz dans le pays éponyme est aguichante, le résultat est en deçà des espoirs suscités. Le scénario est fichtrement convenu (Les parallèles grossiers entre ses connaissances au Kansas et leurs alter egos dans le pays d'Oz, on s'en serait é), on s'amuse plus à dénicher les éléments installant le théâtre qui servira d'arrivée à Dorothée qu'à suivre les péripéties de l'histoire.
Ensuite, James Franco s'en sort avec les honneurs dans son rôle franchement détestable de prestidigitateur escroc, et si parmi ses acolytes le singe ailé me laisse de glace, la poupée en porcelaine m'a fichtrement bien plu. La brochette de sorcières s'oublie très vite en revanche.
"Oz, The Great and Powerful" n'est pas un grand blockbuster, même ses effets spéciaux laissent parfois à désirer. Ensuite, c'est un divertissement honnête pour les moins de dix ans, inutile de le descendre en flèche.
L'article en question "Le monde dystopique d’Oz, ou les avanies du domaine public sans copyleft" : https://scinfolex.wordpress.com/2013/03/17/le-monde-dystopique-doz-ou-les-avanies-du-domaine-public-sans-copyleft/