A très mal vieilli. Le cinéma américain dans les années 60 a accouché de quelques chefs-d'oeuvre mémorables - merci Kubrick, merci Arthur Penn - mais globalement c'était une période difficile, coincé qu'il était entre la télévision pour tous et la vitalité du cinéma européen.
On a ici l'impression d'assister à un épisode à rallonge d'une série d'époque, mais sans véritable intrigue. Le scénario est tellement mince qu'il a fallu délayer par inclusion de scènes inutiles qui n'apportent rien. Steve Mc Queen est peut-être magnifique de détachement, moi j'ai l'impression, surtout dans les scènes de couple, qu'il se demande ce qu'il fout avec cette cruche blonde qu'on lui a collé dans les bras. Quant à la partie finale (spoïleur)...c'est facile de jouer comme le fait E.G. Robinson quand on a un tapis illimité...On retient Ann-Margret, figure classique de la garce sexy ? Bof, à peine.