Oh mon Dieu STEVE MCQUEEN !!
Pardon, je me suis laissé emporter… En fait non je pense que cela résume une bonne partie de ce que j’ai aimé dans ce film après tout. STEVE MCQUEEN !!!
Mais bon, je vais essayer de structurer ça, sinon je vais me faire traiter de groopie écervelée. Revoyons donc où nous en sommes : la Nouvelle-Orléans, le tripot, le poker, la fumée des cigarettes… tout est dans l’atmosphère. Une atmosphère que j’aime, qui pue mais qui est faite de la soif de gagner des hommes, l’envie de montrer que l’on règne tandis que la sueur coule le long des tempes. On sent dans cette chambre d’hôtel la tension et l’excitation monter autour du jeu, on veut voir si l’élève déera le maître.
Les personnages secondaires sont charismatiques et plutôt mystérieux : Lancey, Shooter, Lady Fingers, et surtout cette Melba (formidable Ann-Margret), dont on a repéré les intentions malhonnêtes au moment même où Christiane prononce son nom… Pour ces gens, plus rien n’existe en dehors du jeu. Nous on appréciera les bols d’air frais dans le monde extérieur, dont Christiane est la clef : son petit récit du film italien, la rencontre avec ses parents bouseux mais finalement rigolos comme tout… On voit que le Kid essaye d’ailleurs d’échapper à ce monde, la porte de sortie étant la séduisante Melba.
Ce qui nous amène à ce cher Kid, ce cher Steve McQueen. Il fait partie de ces acteurs que je trouve irrésistible, tout comme Marlon Brando ou Paul Newman, il pourrait faire n’importe quoi, je le regarderai toujours avec des yeux d’amoureuse. Il a une sorte de magnétisme qui empêche mon regard de le quitter. Steve se promène dans la rue. Steve joue avec le petit cireur de chaussures. Steve prend un bain (!!!). Steve écoute du jazz. Steve est en colère. Steve joue au poker…