L’un des plus grands film d'Ettore Scola, sans dialogues mais de la musique plein le coeur et les regards, revient hanter notre TV .
L’argument : Dans une salle de bal redéfile l’histoire de la , des années 20 aux années 80, au gré des musiques qui ont rythmé ces décennies. Le Front Populaire, la Seconde Guerre mondiale, la Libération et Mai 68 sont ainsi évoqués sur fond de jazz, de rock’n’roll et de musique disco.
Le film : Fin de l’année 83, début 84, deux oeuvres majeures du cinéma italien débarquaient sur les écrans français, Et Vogue le navire de Fellini le 4 janvier et, peu avant, le 21 décembre, le dernier Ettore Scola, Le bal.
Le réalisateur de Nous nous sommes tant aimés, Affreux, sales et méchants et La nuit de Varennes réalisait alors l’un de ses plus gros succès personnels en filmant les bals populaires français. Pas de dialogues, des acteurs amateurs et pourtant à l’arrivée, un récit poignant retraçant notre histoire de 1936 à 1983, à travers les modes et surtout le regard d’un ionné franchophile.
Filmé dans les studios de Cinecittà, le classique de Scola adapte à l’écran le spectacle du théâtre du Campagnol, avec humour, émotion et vivacité. Du grand art récompensé par trois César (le film était co-produit par la et l’Algérie) dont celui du meilleur film (ex-aequo avec A nos amours de Piala) meilleur réalisateur et meilleure musique pour Vladimir Cosma et qui a remporté le prix de la mise en scène à la Berlinale. Il fut également nommé à l’Oscar du meilleur film étranger.