La Reine des Neiges
6.1
La Reine des Neiges

Long-métrage d'animation de Jennifer Lee (2013)

Une princesse pas du tout frileuse !

128e long-métrage d'animation et 53e des classiques d'animation des studios Disney, La reine des Glaces est une œuvre qui a connu un grand succès planétaire, comme certaines des productions de Walt Disney. Considéré comme le meilleur film d’animation musicale depuis l'ère de la Renaissance Disney, déant le milliard de dollars de recette de Toy Story 3 et reconnu pour sa célèbre chanson Let It Go, traduit par Libérée Délivrée, cette oeuvre magique prouve une nouvelle fois l'expertise fabuleuse dont Walt Disney avait toujours fait preuve pour nous surprendre. Les producteurs de Walt Disney, après tant d’années d’expérience professionnelle et dotés d’un savoir révolutionnaire, ont encore conquis un nouveau public, en nous faisant survoler une épopée glaciale, touchante et débordante d’énergie, en compagnie d’une princesse condamnée à vivre éternellement seule.


Comme d’habitude, la famille, la romance et l’amour sont les points-clés pour animer un voyage prometteur et féerique. Toujours aussi bien appliqués dans un scénario quasiment banal, ces éléments naturels vont droit au but, avec un enchantement qui est bien plus que le bienvenu. Bien que je n’aie pas visionné toutes les productions de Walt Disney, j’ai bien remarqué que c’est toujours le même contexte qui est utilisé dans ce genre de film, à part le fait que la méchante n’est pas réellement un personnage qui se comporte de la même façon que ses semblables. C’est juste une histoire de fausse malédiction qui pourrit la vie d’une princesse, tant chérie par sa chère sœur qui tente désespérément de la retrouver et la ramener chez elle, un peu comme la méchante de Maléfique, qui, si on ne lui avait pas coupé les ailes, vivrait sa vie sans engendrer le mal.


Même en employant la recette scénaristique habituelle des films d’animation, on peut toujours remarquer un ajout ou une situation rendant plus authentique le scénario. Ce qui est la plupart du temps, bien trouvé et bien intégré dans l'histoire, tout en simulant une phase poétique, encourageante et sereine pour er un agréable moment. Faire plaisir aux enfants n’était pas une chose très difficile pour le faire, la neige, les princesses et des décors somptueux suffisent pour les éblouir, sans compter des chansons qui font toujours leur effet. Concernant un peu les adultes, y compris moi, la mission n’était pas aussi aisée à accomplir. Une nouvelle fois, j’applaudis la qualité indéniable d’animation, une sorte de combinaison des dessins et croquis dessinés manuellement, pourvue d’images de synthèse en 3D, exactement le même visuel que le film Raiponce.


La beauté des décors est incontestable, le dessin est tout simplement impeccable et le rapprochement de l’architecture scandinave pour certains bâtiments ou montagnes est très soignée, on se croit réellement vivre un autre monde. J’ai lu un article où il avait tant de mathématiciens ou d’ingénieurs qui ont collaboré avec l’équipe technique du film pour travailler sur plusieurs aspects de la nature, dont notamment le craquement de neige en marchant dessus. Il est vrai que le décor est tout simplement impressionnant au niveau de son design, on sent bien le progrès technique qui a été fait depuis les premiers films d’animation en 3D. Autre point qui est intéressant à traiter, l’évolution des personnages, écrite par Jennifer Lee, la première réalisatrice des longs-métrages des studios Disney. Cette dernière a déjà travaillé en tant que scénariste pour la production Les Mondes de Ralph et j’avais trouvé que les personnages avaient bénéficié d’une écriture très approfondie et élogieuse pour les rendre les plus attachants possibles.


J’ai eu le même ressenti en visionnant cette production, où chaque personnage, qu’il soit bon ou mauvais, est une présence prodigieuse. Pas un seul sert à rien dans cette production, chaque personnage est défini pour compléter le film, comme des pièces de puzzle. Ce sont surtout ces deux aspects que j'ai retenus pendant le visionnage, bien que les chansons soient aussi plaisantes à entendre, surtout celle de Libérée Délivrée, malgré une sensation de lourdeur, de plus en plus grande pendant le visionnage. Le reste, tout est basique, une histoire bien construite, de l’aventure, des péripéties, des dangers à affronter, des dialogues habiles, une once de suspense et de l’imprévisibilité sensationnelle. Je peux comprendre son succès, c’est bien mérité mais je n’ai pas été autant touché que la plupart des gens l’ont été, même si je considère cette production comme une réussite exemplaire. 7/10



Bonjour je m’appelle Olaf, et j’aime les gros câlins !


7
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le 3 nov. 2018

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LeTigre

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