Fable écologique révolutionnaire, La mort n’existe pas convoque Alice au pays des merveilles et Miyazaki. Le grand intérêt du film réside dans sa direction artistique très singulière : une seule couleur domine chaque plan, et les personnages se fondent dans le décor. Mais à vouloir être en permanence dans le symbole et la métaphore, le film se voit contraint d’être bavard afin d’expliquer ses enjeux, sans quoi on serait vite perdu.
Et c’est là son principal défaut : une fois é le choc visuel, notre intérêt s’étiole, et on ne se sent plus vraiment concerné par ce qu’il se e. Dommage, le film aurait pu être un trip envoûtant, mais il s’avère plutôt être le bon moment pour une petite sieste… comme beaucoup l’ont fait dans la salle.