Quelques années après Nostalgia, Mario Martone revient à Cannes avec Fuori. Et comme pour Nostalgia, c’est aussi beau… qu’ennuyant.
Le sujet est pourtant très fort : la relation entre ces femmes sorties de prison est originale et bien traitée. Certaines scènes sont magnifiques, notamment toute la séquence dans la boutique de Barbara, mais le rythme du film est tellement plat que l’ennui grandit à mesure que le récit avance.
Même constat pour la mise en scène, peu inspirée. C’est dommage : avec un sujet en or Mario Martone peine à susciter de l’intérêt et de l’émotion.