La ville grise.

Une nouvelle fois Leclerc veut faire tomber les barrières entre les classes et les peuples qui constituent la . Ses personnages vivent en appartement dans Paris, seulement ils ont un projet vendre pour acheter une maison en banlieue. Ce couple est un couple mixte, la femme veut retourner dans le quartier qui l'a vu grandir. Le fils du couple va donc aller à l’école avec les enfants d'immigrés du quartier. Les seuls blancs présents dans l’école vont tous désertés les salles de classe les uns après les autres, pour préférer les écoles privées. Le petit garçon va rapidement être exclu des autres enfants de la classe. Le duo Leclerc/Kamsi qui est lui aussi un couple mixte veut parler de la différence, des religions, croyants/non croyants, riches/pauvres. Tout ça est extrêmement mal mené. Si le film a bien un sujet, il est surtout un gros fourre tout qui parle de tout en même temps. On y aborde, les problèmes de l'école, la discrimination positive, l'anticonformisme, c'est un gros mélange ficelé n'importe comment. Il y a bien quelques petites choses qui arrivent par instants à fonctionner, mais la plupart des gags du film tombent lamentablement à plat. Pourtant ils pourraient être drôles, mais Leclerc ne sait pas les mettre en scène, le film manque cruellement de rythme. Le duo a pourtant des idées qui pourraient donner quelque chose, seulement Leclerc ne sait pas les exploiter. Et il tombe aussi dans pas mal de clichés se qui rend la lutte des classes encore plus lourdaud. La mise en images de Leclerc est vraiment catastrophique, il ne sait pas filmer, tout est moche, il ne sait pas et ne sera jamais faire. Il manque trop d’éléments au film pour arriver à toucher l'objectif visé par le duo. Pour l'atteindre il aurait fallu qu'il soit malin, et surtout bien plus fin.

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le 15 oct. 2019

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Heurt

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