Une statuette volée dans un musée parisien, et voilà Adrien, soldat permissionnaire, dans de rebondissantes aventures. Le ton est donné dès les premières scènes : rythme très rapide, aventures et humour, Jean-Paul Belmondo et Françoise Dorléac.
Et Tintin. Car le film est rempli de références à différentes aventures du célèbre reporter belge. Des références assumées et respectueuses, mais pas que : il ne s'agit pas seulement d'un jeu de références un peu vide. Tout, dans le scénario et même la réalisation, est inspiré par les BD d'Hergé. Avec une absence totale de réalisme qui ne gêne pas un instant mais qui correspnod bien à l'ambiance générale du film.
Le rythme ne faiblit jamais. L'action rebondit dans tous les sens, et Belmondo aussi. L'acteur dégage un formidable charisme, avec sa belle gueule de jeune premier brut de décoffrage. Face à lui, Françoise Dorléac est à la fois belle, irrésistible et gentiment inable avec ses caprices de jeune fille gâtée. A noter aussi le petit rôle tenu par Daniel Ceccaldi, en policier incompétent, le clope éternellement vissé au bec.
Le film est toujours en mouvement, mais sans jamais être violent. L'humour n'est jamais vulgaire. L'exotisme est bien sûr présent avec les sublimes paysages du Brésil (on s'enfonce d'ailleurs de plus en plus dans le pays : de Rio vers Brasilia puis vers l'immense fleuve).
L'exemple du spectacle pour toute la famille.