Pretty woman

Edouard Molinaro signe une comédie de mœurs plutôt agréable, grâce à des personnages attachants.
Il est question d'un avocat infidèle, dont la femme lasse et humiliée prend elle aussi un amant, qu'elle décide d'installer dans l'appartement conjugal en attendant le divorce. L'avocat fait alors lui-même une rencontre amoureuse, en la personne d'une call-girl charmante et sensible.
Ces quatre protagonistes vont être contraints de faire connaissance, et plus si affinités...


Sur cette trame vaudevillesque, "L'amour en douce" (1985) propose une romance moderne qui s'inscrit parfaitement dans son époque, précurseur de la colocation et des familles recomposées (où la famille correspond aux amis que l'on s'est choisi).


Même si Emmanuelle Béart est définitivement trop mignonne pour Daniel Auteuil, leur couple à l'écran fonctionne bien, à tel point que la réalité redra la fiction, et que leur rencontre sur ce tournage donnera un bébé...
De son côté, Jean-Pierre Marielle campe avec talent un vieux beau rassurant et humain, soucieux du bonheur des uns et des autres.
On retrouve également au casting Sophie Barjac, Daniel Ceccaldi et Roger Dumas.


"L'amour en douce" gagne donc à être connu, véritable reflet des années 80, simplement limité par une mise en scène sans relief et un propos très léger.
A noter que Daniel Auteuil interprète lui-même la chanson du générique : "Que la vie me pardonne" ; la vie peut-être, mais nos tympans c'est moins sûr...

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le 2 juin 2015

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Val_Cancun

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