L'amour au pays des bo(no)bos
Dans "l'amour dure trois ans" on assiste aux turpitudes amoureuses d'une bande de bobos parisiens (une tribu dont les membres ont du fric, baise de tous les côtés, se bourrent la gueule un soir sur deux et tout ça sans jamais donner l'impression de bosser), en particulier Marc Marronnier, critique, écrivain et jeune divorcé.
J'ai eu beaucoup de mal à trouver ce film ionnant. Honnêtement je n'ai pas trouvé que ce Marc avait autant de problèmes que ça dans la vie. Ok, il divorce (d'une bombasse! le con...) mais cela ne semble pas plus l'affecter que ça et rapidement il tombe amoureux d'Alice. Et...bah rien jusqu'à qu'Alice découvre, ô horreur, que Marc a écrit un livre tout pourri sur les femmes et l'amour. Du coup elle ne veut plus être avec lui et lui de repartir à sa conquête. Le genre de truc qu'on a déjà vu mille fois. On sait qu'à la fin ils se remettent ensemble. C'est évident! Le scenario est pauvre. Il ne se e rien. Entre deux beuveries et deux pleurnicheries : rien. Rien, je suis peut être un peu sévère parce qu'il y a toujours quelques moments de "sketches" (merci Canal...). Gaspard Proust fait du Gaspard Proust et le fait plutôt bien (on a du mal à savoir s'il improvise ou si c'est Beigeder qui a écrit les dialogues). Bourgoin...fait du Bourgoin (la nympho délurée). Seul Joey Starr est vraiment à contre emploi en pote à la sexualité approximative. Quand les acteurs cabotinent c'est plutôt sympa voire, exceptionnellement, drôle. Mais dès qu'on doit avancer dans l'histoire on se rend compte de sa vacuité. C'est gnangnan et vraiment et terriblement bobo.