L'équipe gagnante (question de point de vue) derrière "Top Gun" (Simpson et Bruckeimer à la production, Tony Scott à la réalisation et Tom Cruise en tête d'affiche) se retrouvait en 1990 afin de tenter un nouveau old-up au box-office, situant cette fois l'action dans le milieu des courses Nascar.
L'histoire est grosso merdo la même que celle de "Top Gun", à savoir stupide, prévisible et sans aucun intérêt, ce qui étonne tout de même de la part de Robert Towne, scénariste mythique de "Chinatown" et "Bonnie and Clyde". Multiples retouches de la part du studio ? Peut-être. Ou peut-être que l'époque voulait ça, allez savoir.
Aux côtés d'un Tom Cruise en mode minet pas encore très crédible en action star (cela viendra plus tard), on retrouve un casting plutôt séduisant, comprenant sa future femme Nicole Kidman (rencontrée sur le plateau), Robert Duvall, Randy Quaid, Cary Elwes dans son éternel rôle de péteux et un John C. Reilly encore méconnu et qui tâtera à nouveau du Nascar dans le superbement crétin "Ricky Bobby, roi du circuit".
Tout spectateur découvrant la chose aujourd'hui prendra ses jambes à son cou et il aura raison. Sauf que voilà, toutes ces conneries font partie de mon enfance et me rappellent furieusement le début des années 90. Alors quand je vois ces couleurs flashy (oui j'ai porté du vert fluo sur fond noir), ces couchers de soleil, cette très belle photographie typiquement west coast et ces courses de bagnoles filmées avec une réelle efficacité, ou quand j'écoute le synthé et la boîte à rythme de Hans Zimmer, pardonnez-moi, mais je change de pointure automatiquement.
Bah ouais, pour un grand enfant des années 80 / 90 comme moi, "Days of thunder", aussi gland soit-il, vaut bien tous les "Rush" du monde.