Rambo dans un bateau. Par cette phrase on pourrait avoir résumé la moitié du film. Un papy accoudé à sa barre, un regard désabusé sur le monde cruel qui l'entoure et on s'emmerde.
Heureusement, dans la seconde moitié, Rambo s'énerve. D'abord avec un arc, notre homme a des valeurs, puis au couteau, puis la mitraillette, les explosifs, et enfin la mitrailleuse lourde qui lui permet de découper une armée 10 minutes durant. ionnant.
Ce Rambo se distingue surtout par son aspect gore bien prononcé. Ici on tire à la balle explosive, pas moins. Les mains, les bras, les jambes et les têtes se désintègrent sous l'impact des projectiles... Peter Jackson à une certaine époque n'aurait pas renié certaines scènes.
Histoire de rajouter au manichéisme ambiant, le général fou à éliminer est cruel, impitoyable et... pédophile. Un must.