Il s’agit d’un voyage spatio-temporel de 3 collégiens, qui à la suite de l’immersion dans une rivière hautement polluée, ont la capacité, juste en éternuant, de voyager dans le futur, 20 ans plus tard, en 2019, et sur la planète K (à 3 000 années-lumière et où la journée dure 12 h au lieu de 24), qui ressemble étrangement à la Terre. Le film est un mélange de bande dessinée et de jeux vidéo (Street Fighter II), rappelant « Kaboom » (2010) de Gregg Araki, pour le coté potache avec moins de sexe, et « L’enfer des armes » (1980) de Tsui Hark, aussi punk mais en moins violent. Le thème est le age de l’adolescence à l’âge adulte, tout en critiquant une société qui encourage le collectif mais où règnent des malfrats (trafic d’organes). C’est parfois confus mais, qu’importe ! Car, on est englouti par un flot d’images et de musique (Antonio Vivaldi, Ennio Morricone, Maurice Ravel).