Enzo, film de Laurent Cantet réalisé par Robin Campillo. De mémoire, c’est la première fois que j’entends une telle appellation. Et cette appellation singulière vient tristement du décès prématuré de Cantet pendant la préparation du film. Il avait confié la continuation du projet à son ami Robin Campillo, qui a repris le flambeau avec brio.
Je ne suis pas un fan inconditionnel de Cantet ou Campillo. J’apprécie leur travail, mais les limites de leurs dispositifs (surtout chez Cantet) me frustrent un peu.
Ici, le parti pris de la bienveillance a fonctionné sur moi.
Avec ce transfuge de classe inversé, Cantet et Campillo évoquent les questionnements du age à l’âge adulte et la difficulté de se faire une place dans une famille où tout le monde a réussi.
Élodie Bouchez et Piersco Favino sont parfaits dans le rôle des parents, et Éloy Pohu et Maksym Slivinskyi (sosie ukrainien de Jean Dujardin) sont magnifiques dans cette lumière du sud de la .
Un film doux et beau, dont la fin nous fait forcément penser à Call Me by Your Name.