Deuxième volet des aventures du Jeune Détective Dee, The Four Heavenly Kings s'est vu gratifié de multiples avant-premières Françaises de bon aloi. C'est donc la première fois que je vois un Detective Dee en salle avant de er par la case DVD. Une belle claque visuelle s'il en fut.
Beaucoup plus exigeant techniquement ( et sans doute plus friqué ) que le tout premier film ( celui qui se e après... vous suivez ? ) il est ENCORE PLUS DINGUE que le second sur le plan des délires CGI impensables.
Un épisode présentant donc le meilleur de ses ainés et promettant un spectacle de tous les instants. Non content de ça, Tsui Hark a mis les petits plats dans les grands en proposant le film dans différents s et formats de projection : IMAX, 4DX, HFR ( mais pas en Europe... ) etc... De quoi sans doute le propulser encore et toujours au sommet des plus grands succès Chinois.
Alors quel est l'problème me direz-vous ?
Le problème, c'est que ce film, je l'ai déjà vu à moitié dans une autre production Tsui Hark de 2018 : The Thousand Faces of Dunjia de Yuen Woo-Ping, remake de The Miracle Fighters du même Yuen. La démonstration de sorciers qu'on va devoir affronter plus tard, les relations houleuses entre une experte-magicienne et un néophyte, l'aide providentielle de dernière minute dans un affrontement CGI Homérique... Nombre de thèmes et de figures de rhétoriques semblent directement prélevées de ce dernier.
Ça n'est pas un impair irrémédiable, et j'attends le prochain épisode avec impatience, ainsi qu'un nouvel épisode avec Andy Lau qui se erait après le 1... Mais alors qu'il avait toutes les armes pour surer les précédents, Detective Dee 3 ne fait que se hausser au niveau.
____________________________
C'est donc à cette occasion que j'ai pu tester le 4DX.
C’est très curieux, comme effet : ça bouge quasi tout le temps, des fois pour accompagner un mouvement de caméra ( ça rend trop bien ) et d'autres pour te secouer parce qu’il y a de la bagarre ( c’est trop distrayant ).
Quand il pleut dans le film, y’a de la flotte qui te tombe dessus, quand y’a de l’orage y’a des éclairs dans la salle ( bien dosés j’ai trouvé ) et quand y’a de la fumée y’a des machines à fumée ( ce qui rend à la fois bien mais est chiant quand elle est devant l’écran et cache les sous-titres ! ).
Sinon y’a aussi des jets d’airs en face de toi et sur les côtés...
Cette technologie devrait s'accorder parfaitement à la mise-en-scène énergique et ultra-inventive du grand Tsui, mais arrive un moment où l'excès d'information la rend distrayante. Je ne suis pas certain que d'avoir le cul qui vibre quand un type pose une tasse de thé sur une table aide à l'immersion émotionnelle !
C'est intéressant, très "in your face", mais de là à payer 18,60€ pour une séance... Comme le disait Marie-Pierre Casey : "Je ferai pas ça tous les jours !"