Remake copier/coller du fameux vigilante movie de 1974, Un justicier dans la ville de Michael Winner, premier opus d'une saga en cinq chapitres librement adapté du roman A déguster froid (Death Wish) de Brian Garfield, publié en 1972.
La star Bruce Willis (Piège de cristal, First Kill) reprend la relève du légendaire Charles Bronson (Bronco Apache, The Indian Runner) dans le rôle principal de Paul Kersey, comptable dans le livre, architecte dans le film de 1974 et maintenant en 2018, chirurgien urgentiste. La police de Chicago étant débordée en raison d'une vague de crimes violents, un chirurgien décide de traquer lui-même les trois cambrioleurs qui ont tué sa femme et blessé sa fille.
Le justicier dans la ville de cette année est réalisé par le cinéaste spécialiste de l'horreur, le roi du torture porn, Eli Roth (Hostel, La Prophétie de l'horloge) accompagné par d'autres cinéastes à la production, les réalisateurs Joe Carnahan (Mise à prix) au scénario et Mark Goldblatt (Punisher) au montage.
Au casting d'autodéfense, d'abord le frère de Paul Kersey interprété par Vincent D'Onofrio (Full Metal Jacket, CHiPs) qui retrouve trente et un ans après Nuit de folie, la belle Elisabeth Shue (Karaté Kid, Battle of the Sexes). Dean Norris (L'Arme fatale 2, Opération Beyrouth), Kimberly Elise (Le Prix à payer, Les Couleurs du destin), Mike Epps (Strays, Nina) et Camila Morrone complète la distribution.
C'était un ange gardien.
Paul Kersey est un chirurgien prospère de Chicago qui mène une vie paisible avec sa femme et sa fille. Son bonheur simple est complètement chamboulé quand trois hommes armés entrent par infraction dans sa maison en son absence, tuent sa femme et laissent sa fille plongée dans le coma. Comprenant rapidement que les policiers ne découvriront jamais l'identité des coupables, il décide de faire sa propre justice et de partir à la recherche des meurtriers. N'ayant jamais manié une arme, il apprend à tirer avec le net et torture ses victimes grâce à ses connaissances de l'anatomie humaine.
J'suis ton dernier client !
Roth extirpe le célèbre justicier des seventies à nos jours dans une nouvelle dénonciation ambiguë de l'autodéfense/justice et remplace le New York du film original par la métropole Chicago qui détient le record des homicides aux Etats-Unis. Un actionner qui fait bien sûr comme son ainé dans l’apothéose des armes à feu en glorifiant la protection de la famille et de se faire justice soi-même à la suite de l’inefficacité de la police à retrouver les agresseurs. Alors que le débat sur le port d’armes à feu est de plus en plus polémique et contesté aux USA depuis les dernières tueries de masse ! Même si l'utilisation futile des médias sociaux ne sert que de remplissage rapide entre les scènes de transition, Death Wish demeure un bon polar divertissant dans l'ensemble malgré une attaque de la famille trop soft et un Bruce Willis en mode sans forcer. Mieux vaut revoir le Death Sentence de James Wan avec Kevin Bacon, également adapté d'un autre roman de Brian Garfield.
J'veux un flingue !