Saviez vous que Polycarpe est le troisième prénom de Guillermo ?

Crimson peak a de nombreux défauts, les décors façon manoir hanté de disney, le côté convenu du scénario, sans oublier la fin version slasher que l'on pourra, ou non, considérer comme inutile.
En plus, Guillermo a ses marottes, on commence à les connaître maintenant : les monstres, les contes, enfoncer des visages, que cela soit à coup de cul de bouteille ou de lavabo d'ailleurs. Du coup on a un peu parfois l'impression de voir des idées utilisées ailleurs, réchauffées et réutilisées.

Mais, c'est là faire l'ime sur tous le reste.
Les fantômes jalonnent le film de leur présence macabre et s'ils ne sont pas à proprement parler le "centre" du récit, ils mettent le spectateur dans le doute.
Est ce vraiment de l'argile ? Pourquoi les cuves sont elles sous clefs ?
Qui sont vraiment le baronnet et sa soeur ? Est ce vraiment sa soeur ? Sont-ils tous les deux des nécromanciens ou quelque chose s'en approchant ?! Sommes nous dans un laboratoire d'Umbrella Corporation ?

Le récit laisse avec facétie le spectateur dans l'expectative sur la nature et la puissance du surnaturel qui règne en ces lieux. Sentiment d'ailleurs renforcé par le fait que seule l'héroïne de l'histoire semble à même de les voir. Ce film rappelle et fait référence direct à énormément d'oeuvres culturels, ma foi très éclectiques. A Shining par exemple, tousse que Kenshin n'a toujours pas vu tousse honte tousse ou Resident evil pour le coté jeux vidéos de l'avancement de l'intrigue et même un petit peu du comics Hellboy pour certaines scènes. On sent que Guillermo éprouve un réel amour pour les contes de fées et au fur et à mesure de sa filmographie il ne cesse de nous le montrer avec brio. Et je dois reconnaitre que pour ça je lui suis reconnaissant, tant j'ai été abreuvé durant ma jeunesse de contes divers et variées .

Mon plus grand regret finalement est bien trivial, Guillermo del Toro était pour moi un des derniers réalisateurs a préféré le réel au numérique pour les effets spéciaux, vont ils eux aussi devenir définitivement des fantômes d'un é révolu ?

N.B : Polycarpe n'est pas le troisième prénom de Guillermo del Toro, c'est une blague. Lol(l)