Kiyoshi Kurosawa fait partie de ces cinéastes qui "ont la carte". Qui pris tantôt sous l'aile de la critique qui n'aime pas se dédire, subissent ensuite des critiques au pire sans grand enthousiasme, mais toujours nimbées de la lumière de l'enthousiasme initial du critique fière d'avoir dégoté avant le sujet commun une perle.
La production fleuve du monsieur charrie pourtant bien des films oubliables.
Mais donc à priori une bonne année que cette année 2024 (plusieurs livraisons enchainées).
La qualité de cet opus, il est difficile d'en parler, car ce serait en la déflorant, lui faire perdre de son pouvoir (ne surtout pas laisser trainer un oeil sur la bande annonce).
C'est celle de ces films qu'on croise parfois sans attendre grand chose et qui par surprise vous laissent la projection achevée avec un enthousiasme d'autant plus heureux qu'il vous prend pas surprise (deux fois le mot surprise: ce doit vouloir dire quelque chose).
Ce qui ne veut pas dire que nous avons là un film d'exception. Quelques faiblesses tout de même. Point un film qui fera l'histoire. Mais un film qui se distingue. Qui fera la semaine. C'est déjà beaucoup.