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4 – Alien Romulus (2024) – Action en 2142
5 – Aliens le retour (1986) – Action en 2179
Puis, en option
6 – Alien 3 (1992) – Action en 2179
7 – Alien, la résurrection (1997) – Action en 2379
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Quatrième opus dans l'ordre de la saga. C'est un certain Fede Alvarez, que je ne connais pas du tout, grand spécialiste du film d'horreur semble-t-il, qui est à la manœuvre sous l'œil (attentif) de Scott qui reste le producteur.
Après les préquels (pour changer, je mets le mot au masculin, c'est plus court de 2 lettres …) et Prometheus en particulier, l'action se resserre et se situe à nouveau dans le huis-clos d'un navire spatial. Et finalement, on obtient une histoire avec d'étranges similitudes avec le "huitième ager".
L'action est censée se er 20 ans après le "huitième ager". Il y est question d'une bande de jeunes qui bossent comme ouvriers dans une planète colonie pour y extraire ce foutu minerai pour la Terre. Et comme la vie sur la planète ne doit pas être quinquin, ils rêvent naturellement d'un ailleurs. Mais le patron ne l'entend pas de cette oreille poussant notre bande de jeunes à fuir vers un vieux vaisseau abandonné en orbite autour de la planète mais qui pourrait s'avérer utile à leur projet puisque contenant les caissons de biostase nécessaires au long périple à venir. Arrivés sur place, ils découvrent que le navire en question, eh bien, c'est le Nostromo avec son système de gestion, "Maman".
Alors, j'y rencontre un premier problème parce que pas plus tard qu'hier, je suis sorti du "Huitième ager" avec une Ripley qui en partait pour se réfugier dans la navette juste avant de faire exploser le Nostromo. C'est pas grave, je n'ai sûrement pas fait attention hier à la mèche qui n'a pas dû s'allumer, sacrée Ripley, va … et, alors que le vaisseau était à mi-chemin de la Terre, le système de conduite l'a simplement et sagement ramené vers la planète minière.
Bon, eh bien, voilà, j'ai décrit le scénario de "Romulus" car on se doute de la suite ! La bande de gamins va rencontrer les joyeuses petites bêtes qui se sont mises en hibernation. Ça va être carnage à gogo avec des gamins démunis et soudain désorientés. Le film va suivre une trajectoire strictement parallèle au "huitième ager".
À ce stade, deux remarques s'imposent. D'abord, systématiquement, ça en devient une habitude, le héros qui s'en sort, c'est une femme qui, seule, parvient à reprendre en main une situation pourrie. Ensuite, je suis vachement épaté par la bande de jeunes qui, d'emblée, savent tout faire sur le vaisseau qu'ils ne connaissent pourtant pas. Impressionnant, se dit le spectateur, peu convaincu. Moi, j'aurais bien aimé qu'ils m'expliquent pourquoi les deux labos de l'ancien Nostromo s'appellent Romulus et Remus qui, comme chacun sait, sont deux frères jumeaux orphelins élevés par une louve et qui deviendront les héros fondateurs de Rome. Je n'ai, pour ainsi dire, pas vu le rapport. J'ai peut-être loupé un élément essentiel du film, surtout si je rajoute qu'à la fin du mythe, Romulus tue Rémus. Enfin, heureusement qu'il y avait les bestioles, pardon, les xénomorphes ainsi que les sympathiques "facehuggers" qui se placent délicatement sur le visage de la victime avec un appendice (une langue, peut-être) plongeant dans la bouche très profondément, etc, etc … Après ce premier , évidemment, les petits jeunes font un peu moins les fiérots.
Globalement, le film est un peu décevant par rapport au "huitième ager" car les acteurs de cet épisode sont loin d'avoir le charisme de leurs ainés. À part, la jeune Cailee Spanee dans le rôle de Rain et de son "frère" Andy (David Jonsson) qui restent touchants dans leur tendre relation, on ne s'attache guère aux autres personnages. De plus, l'histoire calquée sur celle du "huitième ager" ne présente pas beaucoup d'intérêt sinon qu'on apprend que les bestioles craignent le vide absolu de l'espace intersidéral.